Le Comptoir " épices et cacao "

Le comptoir était bien achalander , les marchandises de toutes sortes arrivées par bateau , et le commis du comptoir aller récupérer tout ses trésors d ' odeurs ,de douceurs ,et tout se qui fait le bonheur des Dames , dans les ports .

et quand on ouvrait la porte du comptoir faisant tinter la clochette ,on pouvait y voir une caverne d'Ali baba ...

Sur les étagères ranger avec soin et avec beaucoup de gout on y découvrait !



les épices
slon cacao
du tabac Amérindien
des métrages de doupion
de soie ,
des dentellles de calais
des perles de nacre
des cabochons
des pierres de jade
des plumes d"oie .


Une ronde immatérielle d'effluves embaumés s'échappaient de différents récipients , posés sur des étagères , des tables et trépieds de bronze .
Flacons en pâte de verre aux nuances galescentes scellés à la cire vierge .
Des fioles délicates recélant entre leurs flancs
étroits le précieux ambre d'Orient .

un peu plus haut des cruchons de grès reposaient les eaux de lis , de rose , de violette ,de narcisses de nénuphar .


la France avait découvert le chocolat en 1615, avec le mariage d' Anne d'Autriche , fille de Louis Philippe Trois d'ESpagne .

et Anne la nouvelle Reine avait partager son gôut pour le chocolat à toute la cour et au clergé .

c'est en rentrant dans le comptoir que Lady découvrit percher sur la plus haute étagère , une marionnette chinoise toute poussiéreuse .

prenant un tabouret mis a la disposition des clients elle y monta les trois marches , et elle découvrit un petit billet de parchemin vieillie par les ans et il était écrit ceci .


LA LEÇON DU BAMBOU

Il était une fois un grand jardin, merveilleux, au milieu d'un royaume. Le Maître aimait à s'y promener quand la chaleur du jour devenait accablante. Il affectionnait tout particulièrement le bambou qui lui semblait l'arbre le plus beau de toutes les plantes de son jardin. Au fil des années, ce bambou grandissait, devenait vigoureux et toujours plus conscient de la faveur du Maître.

Un jour, celui-ci s'approcha de l'arbre et le bambou inclina son faîte respectueusement. Le Maître lui dit :
- Mon cher bambou, j'ai besoin de toi.

Il semblait que le grand jour fut enfin arrivé, le jour pour lequel le bambou avait été créé. Le bambou répondit donc d'une voix douce :
- Maître, je suis prêt. Fais de moi ce que tu voudras.
- Bambou, ajouta le Maître d'une voix solennelle, pour me servir de toi il faut que je te coupe.
- Me couper moi que tu considères comme la plus belle parure de ton jardin, non ne fais pas cela !
- Mon cher bambou, répondit le Maître, si je ne te coupe pas, tu ne sers de rien.

Le jardin se fit calme; le vent retint son souffle, le bambou inclina sa tête doucement et puis lui murmura:
- Maître, puisque tu ne peux m'utiliser sans me couper, alors je suis prêt arrache-moi !
- Mon cher bambou, il me faudra t'enlever toutes les branches et toutes les feuilles.
- Ah ! non, pas cela, détruis ma beauté, mais laisse-moi mes rameaux de feuilles.
- Si je ne te les enlève pas, je ne peux pas t'utiliser.

Le soleil se cacha, un papillon s'envola et le bambou, tremblant à l'idée de ce qui allait lui arriver, dit dans un souffle :
- Maître, enlève les rameaux et les feuilles.
- Bambou, dit encore le Maître, il faudra te faire autre chose : Je te couperai par le milieu et je t'enlèverai le cœur. Si je ne le fais pas, tu ne sers de rien.
- Oui, Maître : arrache le cœur et découpe.

Alors le Maître du jardin arracha le bambou, coupa ses rameaux et toutes ses feuilles, le tailla en deux sur toute sa longueur et lui enleva le cœur.

Puis, il le transporta près d'une source d'eau fraîche et scintillante au milieu des champs desséchés. Il déposa le bambou soigneusement sur le sol; il posa l'une des extrémités du tronc sous la source tandis que l'autre atteignait le sillon d'arrosage dans le champ.

La source chanta sa joie, l'eau claire bondit à travers le corps déchiqueté du bambou jusque dans le canal et se mit aussitôt à abreuver les champs assoiffés. Puis on repiqua le riz et les jours s'écoulèrent. Les pousses grandirent et ce fut bientôt le temps de la moisson. C'est ainsi que le bambou, autrefois si majestueux, devint dans son humble état de débris, une grande bénédiction.

Quand il était encore grand et beau, il ne poussait que pour lui-même et se réjouissait de sa beauté. Mais dans son brisement, il était devenu un canal dont le Maître se servait pour faire fructifier son Royaume.


une fois lue l'histoire qu'elle trouva très touchante , elle descendit du tabouret , elle détailla tout la boutique et rangea soigneusement le papier , et , ne voyant venir personne elle quitta le comptoir ,en refermant la porte doucement .

Le sergent toqua à la porte de la boutique en interpellant dame ladyday

madame , je suis au regret de vous annoncer par décret de sa majesté , je cite



Sa majesté le roi à jugé bon de récompenser ses loyaux soldats qui combattent en ce moment contre les prussiens et les anglais ainsi que pour la domination de l'inde entière .
Par décret prenant acte immédiatement , tout citoyens détendeurs de Tabac se doit d'en faire bonne œuvre à l'intendant de l'armée de son canton afin qu'il transmette au brigades logistique

n'oubliez pas que nos soldats meurent pour que vous viviez dans la plus grande nation sur la terre connue.

il rangea son parchemin en le pliant dans sa poche

madame , je vous serez grée de fournir ces denrées au plus vite et au passage .....

il fouilla dans son autre poche et tendis 3 sous à dame ladyday

pourrait je vous acheter un peu de gimgembre et de ginseng pour ... heu ... vous savez quoi

le sergent se mis à rougir en espérant que dame ladyday ne se souviendrait pas trop clairement du passage chez Ursulle

Lady voyant le sergent rentrer se dit .... encore lui , cet homme a les yeux partout décidément ..

elle se pencha a son épaule et lue le décret , et faisant face au sergent lui fit un petit sourire .

__ cette armée va me dépouiller de mes réserves ! mais bon il faut bien que nos soldats fument pour oublier cet horreur de la guerre ! je vais préparer tout cela !

lady prit les 3 sous ,les regarda sur les deux faces , elle se méfié du sergent il rodait partout , elle mit les sous dans un pot en verre près ,d'un grand pot a tabac ,et elle s'empressa de lui servir ce qu'il demander .

___ oui ! je sais quoi ...sergent , voilà ! aller! filer maintenant

L'aventure continuait pour Evangélina. Elle poursuivait son chemin vers la boutique de sa belle soeur.
Où des millers d'assortiment de chocolats étaient exposés soigneusement sur des bibelots.
L'odeur des mignardises l'envoutait tellement qu'elle ne pouvait guère y résister.
Une envie soudaine de gourmandine l'entrainait à franchir le seuil de la boutique.
Et patiemment, elle attendait le retour de sa belle soeur qui probablement était en train de cuisiner à travers le vérou de cette porte pour maintenir son secret de sa production artisanale.