L'arrivée de Faust

Il n'y a pas foule devant le centre d'accueil. Bonne chose. Faust s'étire après son bout de marche jusqu'ici. La ville s'appelle Treilles, une étape sur la route, mais qui sait, peut-être qu'ici le voyage s'arrête. Jusqu'à peu, il ne connaissait pas le nom de ce patelin. Son dos émet un craquement sec, et il se détend. Ca va mieux. Il toque à la porte, et sans attendre entre.

" Bien le bonjour, il y a quelqu'un ? Je viens d'arriver en ville à l'instant ! "

Sa voix s'éteind alors qu'elle ne semble pas trouver de réponse. Il croise les bras. Il attend un peu, se demandant soudain s'il ne s'est pas simplement trompé de porte, ou pire, de lieu... Il regarde quand même la pièce avec intérêt, au cas où.

Cela faisait bien longtemps que lady n'avait croisée du monde ,au centre de l'accueil des immigrés ... mais , passant devant la porte ouverte , son pas s'arrêta net , une personne y était faisant le pied de grues.

elle passa son visage a la porte et aimablement lui parla .

____ Soyer sans crainte il y a toujours quelqu'un ! le bonjour Monsieur !!vous semblez avoir fait une longue route , surtout par ce vent d'autan qui souffle d'un force a vous faire tomber par terre ,
je vous souhaite la bienvenue dans notre ville de Treilles !
normalement c'est le sergent Rapapoulos qui accueille , mais hélas il est cloué au lit par la goute ! je me présente je m'appelle lady !


lady tout sourire fit une petite révérence à l'homme

Surprit, il sursaute comme s'il avait été pris la main dans le sac. Il se retourne et observe la femme qui lui fait face. Elle sourit, pas de danger. Il se détend. A son tour, il se présente, dans une révérence basse, théâtrale.

" Ma chère, vous me voyez ravis de faire votre connaissance, mon nom est Faust. Faust... Revolin ! En effet, il fait un temps à ne pas mettre un boeuf dehors ! "

D'une phrase, il évacue le sujet du malade, qui ne l'intéresse pas du tout. Faussement navré :

" Le pauvre, mais c'est le moins pire des maux. Enfin, passons. Dites-moi ma douce Clarisse, à part votre charmant minois, y a-t-il autre chose qui vaille le détour dans cette ville ?"

Oui, Faust a de gros soucis avec les prénoms, ça arrive à tout le monde...

Lady était là devant lui et le regarder méduser la familiarité de ses mots l'avait estomaqué , mais elle oublia vite ses manières , et peut être que aussi il était arrivée avec une vache !!!
les hommes appelle souvent leurs vaches Clarisse ma foi !

levant les yeux au ciel elle lui répondit en riant de bon coeur .

___ c'est un plaisir Monsieur Faust de vous rencontrez ! mais dites moi vous êtes venue avec une vache ?

lady qui le regarder en souriant continua d'une voix gai

ça c'est vrai que j'ai un minois charmant , vos yeux ne se sont pas trompé !!
par contre c'est bien la première fois que l'on me dit ma douce ! oh ! en voilà une drôle de façon de parler !!

dans cette ville il y a de tas de choses qui s'y passe mon cher !!!
prenez le temps , de découvrir , surtout n'aller pas chez la mère Ursulle elle a mauvaise réputation ! Claa claa clarisse ! je crois que j'ai mal entendue là !

Faust reste perplexe un instant. Certaines paroles, voire toutes les paroles de la femme. Ni vache, ni veau, ni cochon. Peut-être une coutume locale, qui sait ? Un peu perdu, il répond à la jeune femme.

" Hum, non, il ne me semble pas avoir été accompagné d'une vache. Et pas même une rombière à qualifier de la sorte... Non, franchement, je ne vois pas. "

La réaction à ses mots le fait sourire, il tend ses doigts pour souligner la courbe du visage, effleurant l'arrête de la mâchoire féminine sans la toucher. Pinceau invisible d'un peintre qui achève son œuvre.

" Ma douce, ces mots là vous trouble ? Est-il un nom plus convenable qui vous conviendrez ? "

Regardant le doigt de l'homme lady les yeux fixer sur son doigt semblais loucher , elle baissa ses yeux et les releva très vite .

je dis ça , je dit ça , vous auriez put débarqué avec une vache nommé clarisse Monsieur Fauts !!!

lady tout sourire se dit que si cet homme rencontré la marchande de fleurs eglantine elle aller bien lui faire sa fête , mais elle s'enleva vite cette pensée , il la découvrirez plus tard surement bien plus tard ...

__ appelez moi Lady c'est mon nom ! il me semble que je viens de vous le dire !

lady porta de nouveau son regard sur ses mains .

Il retire sa main doucement. Il sort d'une fausse rêverie. Son ton est professoral alors qu'il énonce :

"Monsieur Revolin ma chère. Soit Faust, soit Monsieur Revolin. N'allez pas confondre, un nom est une chose importante. "

Puis d'une voix plus normale. Il questionne l'hôtesse, tout sourire. C'est sûr qu'il ne fait pas chaud, et se retrouver à la rue dès le premier jour serait du plus mauvais effet.

" Hum, si je devais trouver refuge quelque part ce soir, où, ailleurs que dans votre lit serais-je le mieux loti ? "

Rien de coquin dans sa voix, et rien de déplacé dans ses yeux. Juste un compliment à la jeune femme, empreint de taquinerie sur les bords.

Effectivement le Nom était bien important , lady avait par étourderie écorché son nom , toute confuse elle lui sourit ...

__ En effet Faust .... Monsieur Revolin ,vous avez bien raison de me le rappelez !

aller a l'auberge Monsieur Faust je tiens cette auberge j'ai des chambres douillettes et une bonne cuisine , la meilleure de la région!!

l'homme était taquin , et de fort belle prestance , lady resta là à l'observer ...

" Ma douce, me voilà comblé d'avoir trouvé un gîte et un couvert ! Voilà une bonne chose de faite. Je me retrouve donc avec du temps de libre, une idée de comment dépenser ce temps si précieux ? "

La belle aubaine, la femme possède une auberge, il est au moins casé pour un temps. Le chaud de l'édredon le laisse rêveur, et il a hâte de mettre à l'épreuve la réputation de l'établissement. Il regarde Lady qui semble elle aussi l'observer.

La voix de Monsieur Revolin était douce à attendre , et puis " ma douce " c'était bien amusant , lady rebaissa ses yeux vers ses souliers tout crottés , et de la main l'invita a sortir de l'accueil .

___si vous êtes riches de pleins d'idées ! eh! bien cela sera très amusant je vous montre le chemin et je vous amène vers l'auberge , vous verrez ce n'est pas bien loin !
c'est juste après le couvant , et après la rivière se trouve l'auberge !

lady se tourna et d'un pas rapide sortit du bureau , la nuit descendait doucement il était tant de rentrer dans son logis

Il emboite le pas de la femme qui s'en va. De l'argent ? Il a les poches pleines assurément. Pleines de dettes. Mais l'argent, ça va, ça vient.

"Ma douce, ne sont riches que les hommes de cœurs ! Pour l'argent, il va, il vient. Qui peut dire qu'il en a ? Enfin, trêve de philosophie de basse cour. J'avoue être impatient de connaître votre demeure."

Snake , maire de Treilles, avait écouter la conversation avant de se montrer au nouvel arrivant.

mes salutations monsieur , après votre inscription sur les liste je me doit de vous remettre la bourse accorder aux nouveaux ainsi qu'un jeton pour le bordel d'Ursule , que si j'ai bien compris vous sera très utile pour vous ....soulager ....
n'hesitez pas à posez des questions au cercles des illuminati.

Faust regarde l'homme qui lui parle, et tout sourire, prend la bourse.

" Oh mon bon ami, je ne sais qui vous êtes, mais je prends bien volontiers cette bourse. Gardez donc le jeton, c'est pour votre peine. Vous en aurez certainement bien plus besoin que moi. Non non, ne dites rien, j'insiste. A la revoyure ! "

snake entendant ces mots commença à hausser le ton.


Monsieur , je ne porte pas cette habit par vantardise ou comme déguisement , c'est celui du maire de Treilles , qui gère la cité, l'économie et la justice et la demoiselle ici

snake pointa ladyday du doigt

la demoiselle ici présente est ma femme , première femme de Treilles.
votre inexpérience de la cité excuse vos actes monsieur , vous en ete donc informer

Voilà qui devient intéressant.

" Sachez monsieur qu'on porte l'habit que l'on peut. Voyez le mien ? Savez-vous simplement qui je suis ? "

Un court silence, et avant que l'autre n'ai le temps de répondre. Son regard est froid.

" Votre inexpérience excuse vos actes, je ne vous en tiens pas rigueur. Maintenant, si vous voulez bien m'excuser, je vais rejoindre la charmante demoiselle que vous "gérez" comme vous le dites si bien Mosieur le-maire-de-la-ville-de-Treilles. Non pas pour lui faire quoi que se soit de sordide comme vous semblez le penser, et le faire je suppose, mais parce qu'elle a l'aimable gentillesse de m'accueillir sous son toi. Une nouvelle fois, à la revoyure. "

Ses talons font un superbe demi tour, et à coup de grandes enjambées, rejoint l'hôtesse.

Sur son passage, elle croisait un messire qui lui semblait particulièrement rouge de colère.
Elle interrompait dans sa course.

_ Excusez moi Messire, je reviens de mon long séjour et cela fait fort longtemps que je n'ai pas remise les pied en ce lieux reculé de Treilles.
Et je suis désespérément à la recherche de mon frère Snake.

Elle lui montra son médaillon accroché à son cou



_ C'est une vieille image de lui qui me reste. L'auriez vous par simple hasard vu?

Elle ignora que ce messire venait à peine de déposer bagage.

" Ravissante ! Non point l'image, mais votre charmant minois. "

Puis jetant un coup au médaillon.

"Non, il ne me semble pas avoir vu un tel homme. Et je n'ai dans mes connaissances un tel nom. Vous devriez demandé à l'homme là-bas. Ils ont le même accoutrement, qui sait, c'est peut-être un signe. Reflexion, il pourrait être son père, et le votre par la même, mais se serait regrettable. Enfin, bon courage pour vos recherches, si vous voulez une main aidante, je répondrais volontier présent à votre douce voix."

Il reprend sa route avant de perdre définitivement la trace de son aimable hôtesse. Il jette par dessus son épaule :

"Faust Revolin, pour vous servir ma belle !"

Elle regarda le messire avant qu'il ne reparte.

_ Je vous remercie Messire Faust Revolin pour votre complicité. Au plaisir de vous revoir mon ami! Hasta luego!

Elle reprit le chemin, à l'endroit de sa description mais elle ne vit aucune ombre.
Désespérée, elle se rendit à l'auberge de sa belle soeur.