Les trois Chemins de Pétronille .

Le monastère des Trois chemins de Pétronille était petit , il était en pierre tout comme le cloître ,et le dortoir .
les nonnes qui y résidaient menaient une vie de prière et de méditation .

elles cultivaient la majeure partie des aliments , qu'elles mangeaient et elles fabriquaient aussi des fromages de chèvre , célèbre dans tout le sud - ouest Bordelais , et lady gourmande de bonne chaires en raffolait .
elle accompagner toujours ses petits cabécous d'un bon vin épicée.

Ses nonnes avaient du talent , elle dirigeait le monastère jour et nuit .

partout régner l'ordre et la propreté , les haies était bien taillés , les arbres des verger planter à intervalles réguliers , les fossés étaient toujours tracées bien droit .

Et lady s'y rendait très souvent , pour participer a la fenaison , se ressourcer dans ses jours de chagrin , et retrouver surtout son amie Soeur Léontina .

Le temps passait .
le mois d'août venait à son terme .
chaque jours apportait régulièrement une tâche irrégulière ,et nouvelle .

Léontina avait fait appelée son amie Lady pour l'aider et lui montrer les ruches .
et en ce beau matin lady longeait l'allée des marronniers bras dessous avec Léontina

Léontina lui expliquer les choses avec patience , elle lui fit connaitre la vie des abeilles " les meilleures créatures de dieu " , leurs moeurs , leur reproduction, la quantité de miel et de cire que donne une bonne ruche , ce qu'on peut en retirer .

lady écouter Léontina parler des abeilles et de la cire , elle admirer son amie qui était toujours sereine , gracieuse on aurait qu'elle était en conversation du matin au soir avec dieu son visage rayonnait sans jamais une trace d'animosité .
lady souriait et regardant les ruches .

__ Ma chère Amie cet endroit est magnifique !

Léontina aimer le franc parler de son amie Lady.

la jeune femme était nature , elle était franche , elle savait se qu'elle voulait , et surtout s'extasié de tout .

Léontina tenant toujours son amie par le bras la guidant vers les allées du monastère en continuant de converser avec elle gaiement.


tu sais c'est un gros travail ! ce que tu vois pour les abeilles , tu le trouveras pour le bétail , pour la volaille , pour le blé , pour le maïs , pour le vin , pour tout .
mais il faut d'abord que tu saches comment tout cela vit , comment tout cela se fait .
c'est une instruction , accompagner de prières .

Léontina évoquait la cueillette , la fabrication la culture
et elle aimait par dessus tout les couleurs , le parfum, la saveur .

Léontina regarda Lady et lui sourit .

j'espère que tu m'aideras dans tout ce travail , teins regarde après les ruches nous voici arrivée dans l'allée des plantations si chère a ton coeur , regarde les fleurs ?

tout en longeant les parterres de fleurs lady songeait toujours au sucreries , elle garda son bras sous celui de soeur Léontina et lui dit en riant

__ faut croire que les iris nous sourit ! Léontina les fleurs ici sont dans un royaume féerique c'est certain !

moi ! en venant te voir j'ai rencontré un pèlerin qui me conta une petite histoire!
figure toi que pas très loin de notre région , il y avait deux religieuses , elles se nommaient,

Marguerite Gaillot et Marie- Elisabeth Morlot elles faisaient partit de la communauté des Dames du Saint- sacrements de Nancy.
l'Abesse du couvent interdisait la consommation de la viande comme aliment

Alors ses deux soeurs confectionnèrent une grande variété de pâtisserie dont le fameux macaron !!!
tu sais cette savoureuse friandise , délicat mélange de blanc d 'œuf , de sucre et d'amandes ,

il parait que c'est très bon eh! bien ses deux soeurs se sont fait appelées " les soeurs macarons "
c'est amusant non ?

Léontina en écoutant Lady , regardait ses longs cils qui ombragés ses yeux et très amuser de son histoire

amusant certes mais succulent encore mieux !

j'ai entendu parler de ses deux religieuses , et je crois qu'elle était dirigée par un Abbesse d'une race très noble elle était réputé pour son savoir et sa sainteté , enfin une chose est sure c'est que maintenant vois tu ! j'aimerai bien gouter ses macarons !

léontina marcha lentement en riant tenant toujours le bras de Lady

viens mon Amie allons dans le grenier voir se qui reste comme réserve , les journaliers ont fauchés les blés ! je veux voir si tout est bien rangé !

après avoir visiter les greniers , mangeait des galettes au miel et bue un grand pichet de liqueur de violette , Lady laissa Soeur léontina se reposer .

elle monta dans sa chambre qui était une minuscule cellule meublée d'un lit de fer et d'un prie-Dieu , ornée seulement d'un crucifix , d'un portait de Monseigneur de Thutiés , et d'un autre du Roi .
Lady ouvrie la porte qui donner sur le cabinet de toilette , meublé d'un petit lavabo et d'un placard .

elle fit une sobre toilette rapidement il faisait froid ,et ce fut une toilette de chat qu'elle se fit , elle s'allongea sur le lit en soufflant la chandelle , et elle s''endormit en écoutant le hululement d'une chouette dans la nuit .

malgré la fatigue ,lady n'avait pas trouvé le sommeil , les oiseaux de nuit faisaient un joyeux tintamarre, et elle s'était levée , elle quitta la petite chambre , une chandelle a la main elle marcher dans les couloirs froid du couvent .

au détour d'un passage elle vit l'entrée de la bibliothèque elle occuper toute la surface d'une allée et e s'entrecroisé des salles .

la bibliothèque comprenait quelques ouvrages de pitié peu lus si on en jugeait par l'état de la reliure , sauf" l'Imitation " qui faisait figure de livre de chevet et" les Pensées "
puis il y avait un grand nombre de traités pratique de droit , d'administration , d'économie usuelle , de gérance .

enfin une quantité d'archives en reliure ou en carton vert et qui représentaient l'histoire du couvent et de sa fondation .
Quelques chaises , deux grandes tables massives en bois noir et c'était tout .

lady tenant son chandelier et en chemise de nuit broder de dentelle de calais , découvrait ce lieu secret dont Léontina ne lui avait jamais parler ni montrer .

il y avait des jours Léontina se calcinait de souci, aujourdh'ui elle était fort mécontente ,et son esprit était préoccuper .

les journaliers qui priser , qui fumaient , qui crachait , et qui salissaient tout sur leurs passages , avaient couper les fleurs , pour leurs boutonnières .

ils avaient ravagés toutes les plates bandes , et casser les jeunes branches des arbres .
poursuivant son chemin , Léontina avait aussi découvert que près de la pièce qui servait a faire la salaisons des saucissons , il en manquaient la moitié .

au sol il y avait des petites traces brunâtres, le coffre des conserves était ouvert , et les saucissons cuit dans la cendre était manquant .

comptant les saucissons restant , il n'en rester que 3 elle soupira

je me demande qui as bien put faire ces méfaits , j'ai du mal a croire que se soit les journaliers !
soeur constance doit se tromper ! sa vue doit baisser , c'est pas possible les coquins
faut que je face mon enquête , pour en avoir le coeur net !

léontina sortit des allées à grande enjambée , l'heure était grave pour elle il y avait eu un vol au couvent .

C'est après une nuit agité lady entendait les piaffements d'un chien qui l'éveilla . Elle se leva s'approcha des persiennes mi- closes et ne vit personne .

elle ouvrit les persiennes et le jour lumineux , l'air frais et doux entrèrent dans la chambre avec le parfum des lilas , des roses et des marronniers .

on entendait les piaffements de la basse -cour où les capucins distribuaient les grains et la pâtée ,et le jacassement des canards dans les douves .

lady bien réveillé par tout ce petit monde , songeait a la nuit passée a la bibliothèque ,et s'habilla en faisant une toilette sommaire et se mit a la recherche de son amie Soeur léontina .

C'est dans la cour à l'interrieur du couvent , que Lady trouva Soeur Léontina entrain de dialoguer , avec un journalier .






A voir son visage , et ses mains gesticulées dans tout les sens , elle ne priait pas ..

elle était même très en colère , lady ne voyer plus son intarissable gaieté sur ses traits .

lady qui avaient cueilli des bleuets se dirigea vers elle tout en toisant le journalier .

___ Léontina avez - vous passée une bonne nuit ?

lady lui fit un grand sourire en la regardant .

___ ce matin je suis aller cueillir des fleurs ! et cette nuit j'ai passé un long moment dans la bibliothèque ; j'y aie découvert de tas de choses ; des archives!! et je soupçonne d'ailleurs qu'il y a des archives secrètes !

vous ne m'aviez pas parler de tout cela !

et en ce matin lady était une vrai pipelette elle continua joyeusement .

__ mais que ce passe t'il avec cet homme ?

Léontina avait résolu le problème du vol des saucissons , dans la journée passée le journalier , avait donner les saucissons aux miséreux ,qui venaient demander asile et hospitalité pour un long moment .

Léontina l'avait congédier en lui disant qu'il avait fait une bonne action , et Dieu , le seigneur lui rendrait cette action , mais ce n'était pas a lui de décider tout cela .

Léontina soupira et laissa s'en aller le journalier comme il était venue .

je constate que toutes les plates bandes sont saccagés par ses miséreux ! va falloir leur dire qu'ici c'est la maison de bon dieu et que l'on saccage pas les belles choses !


le journalier n'avait pas relevé les dires de Léontina


Léontina marchant dans l'allée des jardins les bras sous sa chasuble sourit a Lady


Dieu que ces bleuets sont jolies ! as tu pris ton déjeuner Lady ?
aujourd'hui , nous servons du café au lait ,et une soupe aux lentilles !
viens allons au réfectoire je vais te parler des archives ! j'espère que tu t'es munie de gant pour tourner les pages des livres ?

il arriva au couvent bellement éreinté.
il allait enfin pouvoir prendre du repos au chaud.
et c'est après ces quelque heure de sommeil qu'il commença à se poser des questions et à découvrir les lieux ou il résidait.

Enfin une nuit apaisante.

Au petit matin il fut réveillé par les odeurs du ragoût préparé par sœur léontina..
Il était assis au bord de sa couche et esquissa enfin un sourire à la vue de la femme.

Il regarda autour de lui pour s'impreignait de l'ambiance qui résidée en ces lieux,
ce repos lui serai de courte durée ; il aller profiter des avantages et de la gentillesse de la
maîtresse de maison le temps pour lui de rassemblé ses esprits et ses forces pour se rendre à la cathédrale ...

Mais plusieurs questions restaient figées dans son âme , il fallait qu'il sache un certain nombre de choses comme il avait l'habitude de faire dans chaque nouvel endroit où il arrivait
mais surtout où il était remarqué...

L'homme avait élue domicile dans une cellule avoisinante au grenier et aux réserves de blé .

Léontina avait poser sur l'étagère le bol de soupe de lentilles , et se tenant face à lui ,en caressant son chapelet de buis , elle observa les yeux de l'homme , il était d'un noir profond , de quoi faire fondre la plus nigaude des bergères ...

et puis sa face était fournie de poils imparfait ,gris et parfois roux quand il lever son visage , et il puait les dieux de l'enfer .

léontina se dit ... il faudrait qu'il se brosse la peau cet homme , seigneur c'est une puanteur ...

et levant de nouveau ses yeux sur lui elle lui sourit aimablement


Vous semblez venir de loin ! l'ami comment vous nommer vous ?

léontina observa cet homme qui lui semblait bien mystérieux .

Lady amuser avait répondue à Léontina en se fichant gentiment d'elle , des gants pourquoi des gants ? drôle de question ! lady avait répondu de rire et de sourire , et puis la messe sonné ,et Léontina avait repris son air lointain , comme elle savait le faire dans certain moment , se qui rendait lady perplexe...

Lady avait rejoint le réfectoire pour déjeuner toute seule laissant les Sœurs allant prier et,chanter la messe .

Léontina avait filer dans les dortoirs a la recherche d'un grand homme qui était arrivée au couvant dans la nuit .
lady curieuse , se demander si son amie connaissez cet homme et assise sur le banc du réfectoire , elle regardait la cuisinière remontait les trois crans sur la crémaillère , la marmite où bouillonner l'éternelle soupe de lentilles .
de grandes miches étaient percées à gauche dans le mur
des miches de douze livres y étaient dressées .

Elles étaient maintenues , serrées l'une contre l'autre par une tablette de noyer sur laquelle une statue de la Vierge en faïence grossière ornée d'une inscription

" je suis l'Immaculée- Conception "

lady dégluti sa soupe de lentilles à toute vitesse , pressée de rejoindre Léontina ,et voir cet homme .

Léontina détaillé l'homme qui ne répondait pas , serait il muet ? c'est la question qu'elle se posait !!
toujours en l'observant elle regarder son front ,qui était sans rides et elle y voyer transparaître deux veines qui y faisaient un y bleuâtre .

Sa robe de bure était dans un état de décrépitude elle regardait la trame du tissu usée par les ans , elle se posait beaucoup de question a son sujet .

et toujours assise face a lui , tournant et égrenant son chapelet dans sa main elle dit lentement


quelle route vous as emmener dans se couvent Mon bon Monsieur , faites vous partit d'un ordre particulier ?

et toujours jetant des regards complaisant Léontina soutenant son regard noir ,et ses longues mains ,parcheminées avec ses ongles longs remplie de poussière ,et très sales ,sous le regard du Christ qui guider Léontina dans sa démarche ..

La petite clochette sonnait les messes du matin , Lady après avoir avalée son déjeuner rapidement , c'était rendue à la chapelle et elle avait fait ses prières brièvement.

La chapelle était un petit vaisseau de bois et d'ardoise qui datait du xv siècle et aucune Supérieures successives n'avait jamais eu le courage de sacrifier tant elle plaisait par sa rusticité, son humilité , sa silhouette parlante de petite brebis .

On avait du y ajouter des absidioles Qui en couronnaient le chevet et la Supérieure projetait de l'agrandir car elle hésiter toujours par crainte d'en dissiper la douce atmosphère .

Et puis l'on pouvait contemplait du haut du donjon , la vaste et magnifique garrigue , et toute la faune qui resplendissait dans la chaleur de l'été sous les cries enchanteurs des grillons .

après la messe et sortant de la chapelle le coeur joyeux , lady chercher Soeur Léontina partout .

Elle pénétra dans la cour , au milieu des arbres , à l'abri du grand soleil la cour était une oasis d'émeraude rehaussée par la terre rouge qui formait le sol .

elle longea le jardin l'esprit serein , la démarche souple ,et légère elle monta les escaliers qui menaient au dortoir , ou se trouver les cellules .

et au hasard lady frappa à la porte ,et son visage riant parut dans l'entre bâillement

son visage s'éclaira elle avait enfin trouvé Léontina .
regardant son beau visage et l'homme en méditation lady lui dit doucement

___ Enfin je vous trouve Léontina , je vous est point vue aux vêpres je m'inquiéter ?
il a une drôle de tête cet homme on dirait Un céphalalgique

Le visage de Léontina lourd de fatigue se tourna vers lady .
elle fut très étonné de sa remarque , Lady était gaie , elle avait toujours des mots pour rire , mais là Léontina ne comprenez pas se qu'elle voulait insinuer sur cette homme .
Percevez telle quelque choses , qu'elle ne pouvait pas sentir , ressentir ,des ribambelles de questions se mettait à germer dans son esprit .

Fallait pas t'inquiéter Lady , j'ai raté les vêpres ,dieu me le pardonneras !
Seigneur ayez pitié de moi!
Dieu a commandé à ses anges de nous garder dans toutes nos voies ! et vois tu je m'occupe de cet homme qui semble bien mal en point !


Léontina se leva du siège et posa sa main sur l'épaule de lady noyant son regard dans le sien


Voyons lady que veux tu dire par là un céphalalgique ? serait ce un fou ?

Lady S'était assise sur une chaise , à coté de Léontina et en riant lui dit .

Non ! léontina ce n'est pas un fou !c'est juste un homme qui quand on le regarde devient hilare juste en lui disant un seul mot !
remarquez il peut être un hypocondriaque , qui se croit guérie de la gale , en disant souffrir de chevrotines au rectum ! bon !
je crois que je m'égare , là !
mais bon si il a suivi tout les miséreux , les aveugles et les vieillards , il va en falloir des Prières pour ses pauvres gens ! et des saucissons a la cendre aussi !

lady défroissa sa robe de zimbeline et toujours en regardant les yeux , et le chapelet de Léontina soupirant lui dit .

___ au réfectoire j'ai cherché un bon saucisson ! et hélas il y en avait plus , la cuisinière m'a dit , que tout avait était donner aux miséreux !!! j'étais très déçue , j'aime tant la cochonnaille!

et lady resta avec léontina dans la petite cellule songeant au doux visage de son amie qui avait donné a son Dieu
ses plus belles prières , car le verbe aimer pour elle dont elle faisait foi était la clé de son bréviaire

Lady parlait de cochonnaille , et Léontina qui n'avait pas pris de déjeuner , commençait à avoir très faim .

Elle se leva du siège elle accrocha son chapelet a sa ceinture sous sa chasuble et en arrangeant son voile sourit a Lady .

je trouve toujours amusant ta façon de voir les gens , les choses !
moi chaque fois que je croise ses miséreux a l'hospice cela me fend le cœur!

Léontina se signa du pouce et se dirigeant vers la porte

Seigneur est pitié de nous !
Seigneur est pitié de ses pauvres malheureux , surtout ceux qui sont Hypocondriaque , goitreux !
oh ! cette conversation ma donné très faim !
accompagne moi au réfectoire , je vais trouver un bon saucisson !

Léontina quitta la cellule passant devant lady en riant

La soeur de foi sortait doucement; à la fois inquiète et frustrée...

Attendez.. s'il vous plaît... dit le vieux prêtre

Il se redressa péniblement et se dirigea vers elle lentement.
Il se sentait mieux la chaleur des lieux, l'odeur de la soupe réveillée ses sens et son humanité,
intacte mais enfouie au plus profond de son être.

Je suis le père symorkh-Jhinn ma fille....
Veuillez excusez mon silence et mon état,
mais je viens de loin et j'ai beaucoup de mal a regroupé mes esprits...

Il était debout et droit sur ses jambes son chapelet dans les mains.
Son regard s'adoucit au plus prés de la soeur encore perplexe à la vue de cet homme
semblable à un vagabond fou.

Je suis si fatigué...
Milles merçi pour votre accueil je sais maintenant que Dieu
habite encore des âmes pures.....
Ce repas me sera d'une grande bienvenue...
Peut-être pourrai-je faire une toilette pour être plus présentable à vos yeux
......Cela fait longtemps que je n'ai pas sentit de l'eau chaude coulé sur mon visage.

Une fois ces détails réalisés je serai plus à même de vous expliquer ma présence en ses lieux...

Son visage retrouvé un aspect humain et des plus doux.
Il savait que ce lieu lui permettrait de faire le point sur ce qu'il s'était passé jadis, et ainsi préparé l'avenir.

Se rapprochant de sa couche pour dégusté ce repas chaud, il s'asseilla fébrilement.
Il humat les parfins de ce potage tout en regardant soeur Léontina sortir paisiblement de la pièce.
Ma soeur... une dernière question ...
...elle risque de vous paraître surprenante..

....Où sommes-nous ?
....quel jour sommes-nous ?

Le prêtre pencha sa tête et remit sa capuche abîmée

.....eh...euh....quelle année de dieu ma fille ......... quelle année..?

Cette question fît disparaître le sourire de soeur Léontina.
Elle regardait l'homme son regard plongé dans la soupe tenue par ses mains tremblante..........

Son pas s'arrêta de suite quand l'homme parla .

Léontina se retourna ,levant les yeux vers l'homme chargée d'angoisse dont les yeux douloureux ,lui chaviré le coeur .
elle fit un effort pour lui sourire .
et d'une voix froide les yeux attachés sur cet homme .

je suis Léontina Mon père , la Prieure du couvent !
je bien aise de connaitre enfin votre nom !

Prenez votre temps Mon Père , mangez tout votre saoul , et pour faire un brin de toilette ,je dirais même un grand bain, dans nos baquets d'eau parfumée aux senteurs de lavande ,et a l'eau de rose !
vous verrez c'est étonnant , comment ça apaise et revigore les plus malades !!

Léontina toucha le revers de la manche de bure du Père Symorkh - jhinn qui semblait égarer et ,dans un soupir se signa

nous sommes dans la ville côtière , la cité de Treilles mon père et c'est l'an 1745!!!

léontina se signa de nouveau en priant " Seigneur prend pitié de lui !
seigneur insuffler a cet homme de revenir vers nous ! seigneur !

vous trouverez les bains après la bibliothèque mon père !
je reviendrais vous voir ! reposez vous !
nous reparlerons plus tard !

Léontina recula toujours en fixant le père , et elle fini par se retourner , les lèvres tremblantes d'émotions , elle sortit de la chambre rejoindre lady , qui avait disparue dans les longs couloirs .

longeant les couloirs éternellement froid , lady avait froid au mains elle s'était mis ses gants violets , et son chapeau de feutre sur ses oreilles .
ne voyant plus Léontina a ses côtés , elle refit le chemin inverse, ses couloirs étaient d'un longueur effroyable, elle n'avait croisée aucuns Soeurs , surement que tout le noviciat étaient entrain de prier .
lady ,elle éprouvait très peu de penchant pour la vie religieuse , et pour elle s'était un martyre de consacrer sa vie , faisant vœu de chasteté , au Seigneur Dieu .
le Dieu de léontina , mais elle respecter sa foi , sa vie et puis s'était sa plus fidèle amie ,et elle avait jurer de ne jamais l'abandonner quoi qui arrive .

Elle revint vers la cellule et trouva Léontina marchant très lentement la tête baissée et son front plissée comme une vieille pomme .

lady pencha son visage rieur vers le sien , en la regardant

___ vous semblez tracassée mon amie , que c'est il passée avec cet homme , celui qui ressemble a un céphalalgique ?
que vous as t'il racontée , je veux savoir , car là votre visage est méconnaissable , vous me faite penser a un pivert !

Léontina leva son visage et se noya dans les yeux de lady , le ressentis de lady était vrai , elle était perturbé , mais s'était ainsi , la rencontre avec se moine l'avait marqué .
avant de poursuivre et répondre aux question de lady , léontina murmura

" Que Dieu me donne Sainteté , vie , santé joie et liberté , qui me garde du mal et du péché !

marchant dans le couloir qui menait a la bibliothèque elle fini par lui dire ...

je crois que cet homme est malade moralement , peut être qu'il perd sa foi !

et regardant le visage rieur de son amie

bien crois tu que les piverts ont mon visage ? chère lady !
puisque c'est ainsi , je vais me passer de mon déjeuner et nous allons voir les volières et ces fameux pivert !

léontina fit un large sourire a son amie et allongea son pas vers le couloir .

ne me regarde pas comme ça lady , dépêche toi plutôt , nous allons voir les oiseaux , le maître fauconnier doit donner a manger a ses volatiles , tu vas découvrir quelque chose ! et ne parlons plus de cet homme .

Lady était quand même très intrigué par Léontina , car d'avoir passée un long moment avec l'homme l'avait mortifié , les traits de son visage avait soudainement changer .

et tendrement elle lui prit la main si fine et si légère qu'elle faisait penser a un petit pinson , et lady qui adorer les oiseaux lui répondit dans un rire .

___ je vois que je vous chagrine ! les piverts peut être pas , mais les alouettes si !
aller léontina n'en parlons plus et allons voir le maitre fauconnier !

lady passa son bras sous celui de léontina et d'un pas léger s'en allèrent vers le jardin médicinal retrouver le maitre fauconnier .

Le vent d'Autan soufflait depuis le matin bousculer la cime des arbres ,qui commençaient à se dépouillés par l'hiver .
les haies des cyprès se courbés et le vent se faufiler sous les jupons de léontina , qui malgré sa robe et sa chasuble en laine , frissonner , et bien sur lady riant en voyant son voile se soulever et presque voler ...

elles étaient arriver devant la volière près du jardin médicinal.

le Fauconnier Pédro était là , tenant a son point en équilibre un Gerfaut d'un beau gris ardoisé , le plumage du rapace était strié de bandes transversales très sombre ,et des serres puissantes s'agrippaient au gant de Pedro , plus loin des milans s'élevaient dans les airs ils avaient eux aussi des plumages brunâtre , varié de roux et Léontina et lady admirer sous le vent ses grands oiseaux gagnaient la hauteur .

rapides comme pierres de fronde , rasant d'abord le sol , les deux poursuivants s'élançaient à tire- d'aile.
peu à peu , ils s'élevaient décrivant des cercles ils accélérer leur rythme...ils étaient majestueux .
dans un souffle Léontina tenant son voile sur sa tête se pencha a l'oreille de lady car le vent couvrait fortement sa voix .

vois tu Lady ses rapaces sont d'une agressivités redoutables !
Ils sont ! comme certains humains !!!