Le Pigeonnier des Rendez-vous .

Près de la rivière qui bordait le Pigeonnier , il y a un banc de pierre ,ou l'on peut s'y asseoir , compter fleurette , méditer , ou comploter.

L'autre rive qui bordait le pigeonnier il y avait un vallon planté d'arbres fruitiers et la rive gauche le long de la rivière on y voyer des ronces d'eau , des joncs et des bosquets de saules dont les feuilles mortes , encore attachées aux arbres étaient dorées de lumière .
les vasières on voyer se faufilaient les anguilles , les anses où se chauffaient les anguilles , les anses où se chauffaient au soleil les carpes , les brumes légères mêlées aux eaux verdâtres de la rivière .
on s'y sentait princesse dans ce lieu , et lady qui de loin près de la rive observait ce beau royaume , prépara sa barque ,pour partir faire une partie de pêche .

assise dans sa barque les rames a la main elle aperçut Azzaros en pleine méditation et elle l'appela .

___ Monsieur Azzaros venez donc pêcher avec moi ! nous allons longeait la rivière ! d'accord ?

La barque était petite , et lady fit une petite place sur la planche en bois , elle sourit et répondit à Azzaros


___ moi non plus Azzaros je suis pas une grande pêcheuse comme vous dites , mais on risque rien faut essayer !

regarder j'ai les hameçons au bout de la ligne il y a plus qu'a la lancer et les poissons d'argent vont manger les minuscule vers de terre !!


aller je vous laisse prendre les rames en avant pour la ballade !

lady tendit les rames et tenant sa canne à pêche fièrement s'exclama joyeusement .

__ oh regardez un héron qui marche sur l'eau ! il est magnifique !
alors dites moi Azzaros savez vous nager ?

Lady longeait la rivière et elle explorait la faune .

Une vie de bêtes et de fleurs s'y réfugiait dans le mystère .
toute la flore des eaux et des murs , lichens , bouillons blancs , giroflées , mille pertuis , ajoncs et ces fougères dont l'amère racine est si délicieuse au palais , méditaient dans la contemplation de leurs images , secoués de temps à autre par la fuite d'une sernaille , le vol rapide d'un rossignol de murailles , la flèche verte d'une reinette.

c'était un royaume confus et grouillant animé certaines nuits par le chant des grenouilles et la flûte nostalgique des crapauds .
lady en pleine méditation sur cette si belle faune sentit soudainement un vent violent se lever , l'orage gronder au loin , et soudain les premiers grêlons l'atteignirent .
lady rejoint la rive avec la barque , elle salua Azzaros et s'abritant de son ombrelle , courue vers le pigeonnier , et monta la pente péniblement pour rejoindre son logis

En sortant de la boutique des milles et une fleur, Evangélina se rendit au pigeonnier.

Où un volatile gracieux se posa à bout de force jusqu'en ces lieux reculés de Treilles.
La pauvre bête se laissa choir avec lourdeur attendant que l'on vint la delivrer de son precieux fardeau et que quelque bonne âme lui donna de l'eau fraîche et un boisseau de graines.

Toujours accompagnée par le bel homme, le bras sous son bras, vêtu de son long manteau par dessus les épaules.
Elle se laissa guider par son instinct et poursuiva le dessin de son parcours.
Ses pas l'écoutèrent et avancèrent dans la même direction que le vent.
Elle vit au loin, une rivière et reconnut le chant des oiseaux.

Le regarda:

_ Nous y sommes! Regardez au large! Voyez vous la rivière?

Montra du doigt:

_ Eh bien, regardez de nouveau mais sur votre droite. Voyez vous légèrement apparaitre le pigeonnier.
A l'arrière, Il y a même un banc bâti en pierre. D'ailleurs, je vous propose que nous nous y posions.
A moins que vous n'ayez d'autre occupation, plus urgente.

Il accompagna la demoiselle , d'un pas allègre , profitant de la promenade en chemin , elle lui désigna une rivière. Il fit un signe de tête en signe d'assentiment. elle s'arrêta à nouveau pour lui montrer autre chose.

Il se rapprocha son visage d'elle , presque à effleurer sa joue de la sienne , que le froid avait rosi. Ce qui lui permit impunément de respirer son parfum.

-Où donc?elle tendit le bras pour lui montrer. Ah oui je vois le toit affleurer les arbres dénudés bien que la première fois il avait déjà vu le pigeonnier.
Il s'éloigna un peu d'elle

-Un banc de pierre , vous dites , un instant, je vous prie mademoiselle!

Il avait repéré un fiacre devant une maison , lâchant le bras de la demoiselle se dirigea vers la voiture et y jeta un œil à l'intérieur. Il y prit la couverture négligemment posée sur le siège arrière. Et revint vers la jeune femme.

-Je ne fais que l'emprunter, c'est pour que sur le banc de pierre , nous n'attrapons pas froid

Il arbora un sourire désarmant

Elle resta immobile, un vent hivernal s'empara de son corps.
Toute frigorifier, elle attendit sagement le retour du bel homme.

Son réapparition lui redonna le sourire.
Elle le regarda, tenant entre ces mains, une couverture.

Son visage s'illumina

_ Il ne fallait pas que vous vous donniez tant de mal pour cette couverture.

Son sourire désarmant, provoqua en elle, une incontrôlable étincelle mais elle ne le montra guère.

Elle reprit son bras et poursuiva le chemin qui les déposa au banc.

Ils arrivèrent vers le banc et le pigeonnier, le vent s'était levé , froid et piquant.Il se retourna vers la jeune femme.
-Est-ce bien prudent de rester dehors?

Voyant la demoiselle frisonner, malgré le manteau.

-Je vois que vous frissonnez, je ne veux pas que vous attrapiez une mauvaise fièvre , cherchons quelques refuge dans le pigeonnier.

Au fur et à mesure que ses pas avancèrent vers le banc, elle fut repoussée par le soufflement du vent.
Elle vit le brave homme, faire demi tour et lui posa un vaste point d’interrogation.
Le regarda, hocha la tête:

_ J’accorde entièrement ma raison à la votre. Il serait en effet, plus judicieux que nous nous seyons à l’abri de cet air bien frais.
D’ailleurs, Tenez ! Je vous remets soigneusement votre long manteau pour que vous cessiez de lutter ce temps hivernal.

Lui remetta son manteau d’un geste ample et douce

_ Messire, permettez-vous que mes pas se rejoignent à vous puisqu’à ma dernière mémoire, je ne sais par quel chemin, trouver refuge.

Elle souria timidement

Il regarda la jeune fille qui était transie par le froid et qui de plus voulait lui rendre son manteau.

- Vous n'y pensez pas , garder mon manteau sur vos épaules et rapprochez vous encore de moi , pour que nous puissions tout deux profiter de cette couverture.

Joignant le geste à la parole il posa la couverture sur les épaules de la demoiselle et sur les sienne

-Il semble que se pigeonnier est ouvert à tout les vents , ce qui ne nous soulagerait pas , pour ma part je n'ai qu'une modeste pièce au-dessus du hangar ou j'ai déposé mes affaires. C'est pas très grand , mais bien chauffé par un poêle. Mais peut-être n'est-il pas de bonne réputation , qu'une jeune femme de bonne famille se rende dans le logis d'un homme célibataire.

Lui sourit en disant ses paroles.

-Si vous avez mieux , je ne demande qu'à vous suivre.

Elle ne craignait nettement moins l'air frais qui s'éparpilla en ce lieu.
Son corps placé sous son long manteau et la couverture qui l'engloba, lui permit de poursuivre considérablement le chemin.
Elle le regarda et rapprocha son corps du sien pour réanimer et maintenir la chaleur qui y règne.

Les paroles du brave homme l'amusa

_ Messire, Je suis agréablement surprise par vos dire. Vous dites, une jeune femme de bonne famille mais comment saviez vous cela?
Disposerez vous sans doute d'un don divin qui puisse lire dans les regards.
A ma mémoire, il me semble que je ne vous ai guère parler de mon passé.
Où peut être ai je perdu connaissance.
Malgré les rumeurs qui puisse s'étendre, cela ne cesseront en aucun cas mes pas.
Montrez donc nous cet endroit pour que nous puissions y parvenir avant que le vent ne nous emporte.


Elle le suiva pas à pas. Le temps d'arriver à destination, se positionnant dans le doute, elle se remit à défiler des images sur le déroulement de sa rencontre avec le brave homme.