Le kiosque des poètes .

La pluie et le froid de ce début décembre incitait Crincrin à rêver d'une flambée au coin du feu. Il faut bien dire que ce n'était pas un temps à mettre un chat dehors, cela lui inspira une modeste poème qu'il s'empressa de déposer au kiosque des poètes.

Laissez moi vous conter comment est ma maitresse,
Une femme du monde empreinte de gentillesse.
Elle me recueillit il y a quelques temps,
J'étais alors glacé par la pluie et le vent.
Maigrelet et inquiet, tout petit et perdu,
Moi le pouilleux , sans elle que serais-je devenu?
Elle alluma un feu dedans la cheminée
Et me pria de bien m'y réchauffer,
De ne plus jamais craindre dorénavant
Ni les nues, ni le gel, ni le mauvais temps .
Alors je suis resté et elle m'a nourri
De viandes aux goût les plus exquis,
De poissons si rares et pourtant si fins
Et de lait, mes aïeux, à n'en n'avoir plus faim!
Surtout, j'eus droit, suprême délicatesse
Aux plus tendres et plus douces caresses
Quand ses doigts habiles et si longs
S'aventuraient en fouillant ma toison.
Je ne fis rien d'autre pour la remercier,
Moi le matou miteux, que de ronronner.
Je n'étais qu'un vil chat de gouttières,
Je suis devenu « chachat » à sa mémère.

Décembre était parmi nous lady déposa des nouveaux mots ,et j'ajoute le chat mémère est bien beau...


Noël*** Sapin*** Pain***Miel


Ils se retrouvèrent le lendemain de Noël
blotti contre elle , il lui murmure au pied du sapin ..

tu ressembles ma Douce à un bon pain !
je ne m'en prive pas , tu es dorée comme le miel .

Gaspar en avait plein le dos, de l'entrainement. un peu de douceur dans ce monde de brutes, ouais, ça lui disait bien. De surcroit, les jardins étaient plutôt fréquentés par les drôlesses, ça pouvait en plus être agréable aux yeux.
Pour justifier sa présence, il décida de laisser la Muse investir délicatement ses mots.



Je m'en vais honorer le cul d'la veuve Noël!
Son défunt est enfoui dans sa boite en sapin.
Sinon qui profitera de sa source à miel
Si j'lui présente pas ma gross' baguette de pain?

Tout satisfait de lui, il attendit les "hourras"....

des hourras ils y en avaient très peu , mais mais des sons de castagnettes emplissaient le kiosque et lady y aller de bon coeur en clamant au père Gaspar ....


Gaspar ! Ursulle et ses poulettes fêtent Noël ,
ses filles ont des abricots emplies de miel !
aller donc faire gicler votre baguette de pain
Sur il brillera de mille feu leurs sapins !

Rhoo, madame! Monsieur!! Mais faut pas meler les chères soeurs à la bagatelle!! Le cul d'une veuve, ça s'honore, mais le cul d'une nonne, ça se déshonore!! Comme vous y allez!!!

Il était un poil offusqué, le Gaspar! Jamais il ne mordrait dans l'abricot d'une nonne, non, ça jamais!! Ni même en paroles!!

...

Encore que... en chanson, ça avait du lui arriver..

...

A bien y réfléchir.... il lui semblait bien avoir troussé une robe noire et empesée, une fois, dans un couvent près du Rhin. La petite s'était montrée effarouchée le temps de dire "attention, la mère supérieure rode, allons dans le grenier à foin", et s'était révélée aussi ardente que bonne chrétienne! C'était il y avait bien longtemps, le souvenir s'était estompé dans la tête de Gaspar. A le retrouver là, soudain, le bourru eut une pensée émue pour la mignonne nonnette qui cachait un abricot juteux bien discret sous la bure! Ah, le temps qui passe...
Bon, pardon pour mon offuscation, m'dame, chuis pas bégueule, j'dois juste m'habituer à vot' façon d'poétiser!! Pour une dame, c'est pas souvent! Vous, monsieur, vous partagez avec moi l'amour de la boulange, j'reconnais là un homme d'valeur!! Y faut r'dire avec ces mots là, maintenant??

Repassant par le kiosque Eglantine se mêla de la conversation .

la dame Lady elle la connaissait bien , l'homme au médaille , sur sa vareuse , elle l'avait jamais vue , et l'homme aux allure de bête encore moins , mais qui sait peut être qu'il aimait les fleurs ...

et ni une ni deux elle lorgna son allure , celui là il avait pas de beaux yeux , ses yeux ressemblait a ceux des poissons morts ..

Monsieur ! vous achetez du pain !
vous le couvrez de miel !
en le dévorant devant le sapin
n'oubliez pas les fleurs , pour fêter la venue de Noël !!!


et en s'en allant descendant les trois marches du kiosque très lentement toujours les cors au pied qui la faisait souffrir , elle se mit a hurler ...

3 sous mes fleurs ! acheter mes fleurs pour la venue de Noël !!!!

Lady donna une petite tape sur le dos d'Eglantine et en souriant lui dit .



___ je viendrais vous voir madame Eglantine je viendrais chercher des bouquets pour décorer ma table de noël!!!


et puis lady déposa un petit poème pour son tendre Amour .



L'été s'étire doucement
dans le lit changeant des saisons
L'automne glisse lentement
sur les draps bleus de l'horizon,
sous le vent tu m'embrasse
au cœur des prés , au fond des bois
par mont est par vaux enlacés
nous sommes des éternels amants .

revenant au kiosque lady fut bien contente de voir Luce y déclamer ...

après les politesses lady déposa sur les tablettes se petit poème .


L'union des faibles .


Décembre a ramené la bise
et les tristes petits oiseaux
dans l'atmosphère toute grise ,
Tremblent de froid sur les rameaux
voilà que tombe à flots la neige
de ses nombreux et gros flocons
aucun abri ne les protège,
les pauvres frileux oisillons !

Que dit cette troupe légère
en sa haute sagacité ?
__ dans le malheur on se resserre
Unissons notre adversité !
on se réchauffe , aile contre aile
et lorsque on s'aime tendrement
l'amitié solide et fidèle
vous fait tout supporter gaiment .

Lady vint déposer des nouveaux espèrent que cela plaise a tout le monde

Pavillon ** Grillons *** étoile *** Voile


Réunis avec ses amis dans le pavillon
elle écoute le doux chant des grillons ,
tout en festoyant , ils comptent les étoiles ;
et la lune sourit et met les voiles .

Lady dans la nuit étoilé vint au kiosque déclamer

Ils hissèrent leurs pavillons
en larguant leurs voiles ,
Dans les terres les accompagnent le chant des grillons
sous un beau ciel emplis d'étoile .

lady changea les mots au kiosque .

je vous propose de monter une histoire avec ses mots !!

Enchanté *** Mélopée*** Oiseau *** Barreau .


Il était une fois , un fort bel oiseau ,
qui chanter dans sa cage , de belles mélopées
diriger par la flûte enchantée
d'un troubadour le regardant à travers ses barreaux .


voilà je passe le tour , je suis certaine que vous avez tous une imagination débordante

Elle aimait bien eglantine rentrer dans le kiosque et faire claquer les talons de ses bottines sur le plancher ..

Tac tac tac tactatca !!!!!

moi je me lance alors !

L'air qu' il siffler accroché sur un barreau
l'amena à rêver à une île enchantée
il rêver de prendre le large le pauvre oiseau !
vers le ciel en grande mélopées !

Ah les jeux de mots, pourquoi ne pas s'y essayer ? Faust, prend conscience des quelques mots avec lesquels il faut jouer : "Enchanté *** Mélopée*** Oiseau *** Barreau". Sans trop réfléchir, il s'essaye.

" Enfermé dans cette cage, je regarde l'oiseau sur une branche posé.
Au travers de ces barreaux, je souffre ne pouvoir avec lui voler.
Mes soupirs désespérés s'échappent, le rejoignent, lente mélopée.
Mon immense gardien m'entend, et de mon chant semble enchanté.
Enfermé dans cette cage, je regarde l'oiseau de cette branche s'envoler... "

Sa voix s'éteint lentement, de ce jet il est loin d'être satisfait, mais ce qui est fait est fait. Il en profite pour saluer les présentes.

" Bonjour à vous divines créatures, j'espère ne pas vous avoir ennuyé de ces quelques mots maladroits. Je ferais mieux la prochaine fois, s'il y en a une..."

comme il a tant tarder avant de revenir , il passa par le kiosque de son aimée avant d'ecrire à la plume de paon
trempée dans de l'encre noir que la nuit.

Enchanté *** Mélopée*** Oiseau *** Barreau .

quand vint la nuit je lui brise ses chaines , ses barreaux
d'ici , tu peut trouver , à la lueur de la lune son petit oiseau
dés qu'il sera éffleurer il se mettra a chanter d'un air enchanté
ivre et à tes bon soins , tu te laisse guider par ses mélopées

sacre bleu le kiosque brille de mille feu sous vos voix de Ténors !!

Faust bravo pour votre histoire , soyez sur qu'il y a toujours une prochaine fois ! ( on termine toujours l'histoire par les mots proposer ....)

Lady éclata de rire et continua dans la lancer ... ( Snake tu est un coquin )


C'était une belle nuit enchantée
Elle soupirait d'aise comme un bel oiseau
à qui ont montrer tout les contours des barreaux ,
bien heureuse elle s'endort en lui murmurant des mélopées .

La journée tirait à sa fin , le soleil s'était enfin couché sur la ville qui semblait endormie depuis bien longtemps déjà.
Ne trouvant pas le sommeil, Lillou se rendit au kiosque et laissa son empreinte

Le temps passe avec son lots de bonheur et de regrets,
Le regret peut nous envahir, nous noyer sous le chagrin
Il existe le passé, le présent mais il y a aussi l'après,
Après qui au final nous emmène dans un nouveau bonheur, même lointain

aucun

Un passage rapide au kiosque et Evangélina vint déposer ceci:

Attirée par le mot et tentée par la rime
Voici que je me laisse entraîner dans le jeu
Oserai-je signer, resterai-je anonyme ?
Serez-vous indulgents si je me jette au feu ?

Pourquoi donc hésiter quand l'envie me tenaille
L'occasion est trop belle de s'amuser un peu
Une phrase, là-bas, esquisse un pas de deux
Mais que diable fait-elle, où veut-elle que j'aille ?

Elle était trop légère et s'est déjà enfuie
Seule devant ma page, je sais que c'est fini.

lady vint déposer des mots rimés

Tenture *** Brûlure *** Tapis *** Exquis


" Prenant le coffret de derrière la tenture
l'invite à s'asseoir en tailleur sur le tapis ,
lui tend un philtre d'amour aux parfums exquis ,
d'un coup , il se pâme sous l'atroce brûlure .

je vois qu'il y a de la rime dans tout Treilles !!!

Eglantine claquant ses talons clama a tue tête ..

elle avait cousue une tenture
fait des motifs exquis ,
mais elle trébucha sur le tapis
et se piqua son doigt ,elle cria ressentit l'atroce brûlure ...

lady qui passer par là , déposa son poème .


" Ensemble "


Te sied il de nous conté
que l'on est beaux !
beaux d'être tout deux ensemble ,
lié par nos baisers ,donné à la dérobée ,
cheminant tempe contre tempe
vers l'horizon de nos blancs bocages .