L'auberge des Voyageurs .

L'auberge des voyageurs était chaleureuse , les poutres apparentes dégagées une atmosphère bien particulière . la grande cheminée trôner et l'ont y voyait des troncs entrecroisées qui flambaient joyeusement chantant une bien agréable mélodie .

il était bon d'entendre crépitait un grand feu pendant que les voyageurs déguster les bons plats du cuisinier , et buvait les bons crues des cépages des vignes avoisinantes.
on y conversait du Rouergue , de l'Albigeois , du Narbonnais , de Carcassonne toute ses régions donc certains voyageurs arrivaient .

les grands murs de pierre était recouverts de tenture broder , certaines représentaient des batailles , de guerre et les grands voiliers de la navigation .

et aussi dans cet auberge ils y avaient de charmants compagnons qui y dormaient .
Les chiens , les chats faisaient bon ménage et parfois tenaient compagnies au voyageur solitaires .

c'est avec le chant du coq , et les ragots des commères que lady fut réveillé de bonne heure le matin .

de forte méchante humeur , car on l'avait réveillée , elle vint voir son voisinage .

l'auberge était a deux pas de son logis ,et elle décida de rendre visite a l'aubergiste .

elle toqua a la porte ,et sans être invitée a rentrer , rentra d'un pas alerte .

la grande cheminée flambait et a la crémaillère était suspendue un chaudron et dedans une soupe mijoter .

cela sentait les lardons , et une multitude de légumes de toutes couleurs y cuisaient gentiment .

lady d'une voix claire signala sa présence , ne voyant venir personne.

____ hou hou il y a quelqu'un ?

après quelques temps ne voyant personne venir , lady visita toute l'auberge ,et puis elle fini par trouver un petit billet accroché au registre.


ma chère amie

je dois quitter ce lieu , une affaire urgente m'appelle !
je vous laisse les clés de l'auberge , et je serais enchantée que vous , la dirigeait ,
je sais que tout irat pour le mieux avec vous

je vous tiendrez au courant !
en attendant !
portez vous bien
votre ami Marcel .

Lady plia le billet et se dit .


____ puisque c'est son désir ! eh! bien je m'installe ici !

lady qui avait pris possession de l'auberge installa dans la journée le livre de registre, elle le posa sur le comptoir en bois et a côté se tenait une plume d'oie ,et un encrier ,pour que les voyageurs qui arrivent puisse marqué leurs noms .

sur l'étagère était installer les clés des chambres .

après avoir sortit la soupe qui mijoter de la cheminée elle posa la soupière sur la grande table et monta voir les chambres à l'étage .

Après avoir quitter le bureau d'accueil, Crincrin se rendit en centre ville. Il lui fallait trouver de quoi se loger. Dormir à la belle étoile, c'est bon pour ma campagne mais en ville, les forces de l'ordre ne l'accepteraient surement pas. Le plus dur serait certainement de convaincre l'aubergiste d'attendre quelques jours pour encaisser le montant de la chambre.
Chemin faisant, le musicien aperçut une aumônière qui gisait là, sur les marches d'une porte cochère. Il s'en saisit et regarda à l'intérieur.

Il y a bien 8 livre là dedans!

Un rapide coup d'œil alentours pour voir si l'étourdi qui l'avait perdu n'était pas tout proche, à la recherche de son bien:

Personne? Héhé! C''est mon jour de chance, Il faudra que je me souvienne d'aller remercier Sainte Barbe pour cette bourse!

"Auberge des voyageurs" était écrit en gros, pas moyen de la louper. Crincrin, son violon sous le bras et le carré de tissu qui lui avait servi de balluchon mais désormais riche de ses quelques livres, poussa la porte d'entrée.
Çà sentait bon la soupe et le linge propre. Le violoneux un peu perturbé par le fumet, se demandait s'il devait d'abord se nourrir ou se laver ou aller dormir. Alors il s'en remis au hasard et se contenta de lancer à l'intention de l'aubergiste et des ses éventuels clients un:

Bonjour! la compagnie!

c'est entendant une voix que lady redescendit l'escalier , et surprise de voir Monsieur Crincrin qu'elle avait croiser a l'entrée de la cité et surtout elle avait aimé sa chansonnette ...

elle passa un chiffon de laine sur le comptoir et l'accueillit gentiment

___ Monsieur Crincrin!!! ohh!!! je suis contente de vous voir bonjour ! bonjour !
je vois que vous avez trouvé le chemin de l'auberge ! c'est parfais et puis vous êtes mon premier client , alors faites moi l'honneur de marquer , votre nom sur le registre !
après nous verrons qu'elle chambre vous désirez

la route vous as surement desséché le gosier ! voulez de quoi boire ?

Boire? Mais voilà une excellente idée si vous vouliez bien m'accompagner. A moins que le vin clairet ne vous soit interdit?

Pendant que la dame remplissait son pichet, Crincrin alla remplir le registre. Cela lui faisait drôle d'écrire ce nom pour la première fois. Crincrin! Môssieur Crincrin! Çà lui plaisait bien, ce nom.
Quand il vit la boisson arriver, il se sortit de ses pensées et alla s'assoir.

Connaissez vous cette chanson à boire qu'on appelle le Tourdion? Çà se chante a plusieurs voix.
Les dames qui ont la voix très haute chantent ceci:

_Quand je bois du vin clairet,
Ami tout tourne, tourne, tourne, tourne,
Aussi désormais je bois Anjou ou Arbois.

Celles qui ont la voix plus grave chantent en même temps çà:

_Le bon vin nous a rendus gais,
Chantons oublions nos peines, chantons.

Quand aux hommes, ceux qui peuvent élever la voix:

_Buvons bien, là buvons donc
À ce flacon faisons la guerre.

Tandis que les grosses voix chantent

_Buvons bien, buvons mes amis trinquons,
Buvons vidons nos verres.

Puis çà continue encore, toutes les femmes:

_Chantons et buvons, à ce flacon faisons la guerre,
Chantons et buvons, les amis, buvons donc !

Pendant que les hommes :

_En mangeant d’un gras jambon,
À ce flacon faisons la guerre !

Il faudra la chanter un soir, quand l'auberge sera pleine et vous verrez l'ambiance réchauffer les coeurs les plus glacés.

Sous un soleil flamboyant, Evangélina poussa les portes de l'auberge.
La douce mélodie enchanté le hall et elle se laissa momentanément emporté par le son du violon.
Admirablement surprise, elle revit la belle Lady, la dulcinée de son frère Snake.
Son visage étincellait de joie, elle lui fit un grand sourire et la serra fort dans ses bras.

_ Je suis fort émue de vous revoir ! Votre beauté n'a point changée et votre visage resplendit autant de douceur.

lady servit des verres sur un plateau de porcelaine et regardant Crincrin écrire son nom et chantonner cette balade fort charmante se mit a reprendre de sa voix douce le petit refrain .

Quand je bois du vin clairet,
Ami tout tourne, tourne, tourne, tourne,
Aussi désormais je bois Anjou ou Arbois Anjouuu houu ouuu Arvoissss la la ...

trinquons a votre venue Crincrin je vous accompagne volontiers !

tintant son verre contre le sien lady chantonner encore quand la porte s'ouvrit, et le visage familier de la dame l'interpella , et elle se sentit serré fort ,et ses joues s'empourprer.

___ Chère Belle soeur vous voilà revenue de votre périple ! je vous croyer perdue !
j'ai eut très peur , n'ayant pas de nouvelles je vous croyer évaporé sur une île des Indes !

lady l'embrassa chaleureusement après avoir posé son verre dont le liquide sous l'étreinte de sa belle soeur avait tâchée sa robe .

elle sourit a Crincrin a Evangélina et leur tendit les clés des chambres

_ crincrin voilà la clé violette de votre chambre , le papier mural est couvert de violette ,c'est celle a côté du grenier , et toi Evangélina
je te donne la clé rouge , cette chambre a tes tentures de velours rouge parme ! et elle se trouve près de la lingerie ..

et lady se dit que la chansonnette aller effectivement réchauffées les coeurs glacés , elle regarda longuement sa belle soeur et fut très heureuse de la savoir vivante et en bonne santé .

Le temps passée et les ventre gargouiller , lady aussi avait très faim , elle chantonner toujours la chanson de Crincrin , et devant ses fourneaux elle se mit a peler des oignons .

elle les fit revenir doucement dans sa poêle , avec de la graisse d'oie et une fois les oignons bien grillés ,elle ajouta pour leur tenir compagnie un bon gros morceau de jambon .

et en mémoire lui revient un petit pamphlet que sa grand mère , artiste en la manière de la cuisine chanter

__ Bonjour les ancêtres !
lançais-je gaiement
certes nous étions appréciés des bâtisseurs de pyramide
mais tu ne pourrais pas nous
donner un petit nom quelque chose de plus personnel , de plus gentil
qu'ancêtre !

__ allons bon ,mes oignons
dont je m'occupe beaucoup
sont en manque d'affection ...

__ mais je vous aime d'ailleurs
vous êtes mes complices
indispensables en cuisine !
chipie !
mes oignons sont vexés , tant pis ...
ils seront quand même gratinés ...

j'espère ami que vous aimez les oignons?

lady partit dans un fou rire humant ses oignons qui grillés , près du bon jambon .

Le temps qui s’ensuivait, Evangélina prit en possession la précieuse clé ombré de rouge.
Sa belle sœur l’a délaissa d’un court instant, en compagnie d’une gente masculine.
Le temps qui lui permettra de fleurir dans l’art de la cuisine et de démontrer ces délicates attentions à ces convives.

Evangélina regarda le messire, qui l’a faisait évader par son art poétique tel que le son du violon et lui dit d’une voix mélodieusement douce :

_ Oh ! Mais que vois-je ? Je tenois à vous dire que votre talent à toucher ma grâce.
La fluidité de vos sons avec autant de suavité me frissonnoit et me rendois admirablement enchanté.
Puis je vous demander votre nom?

Evangélina fort émue par sa représentation musicale, s’était nouée d’amitié avec ce bel artiste et plus le temps passait en sa compagnie, et plus elle se livrait sur sa vie...

Elle lui raconta son passé, sa famille, ses voyages et pour finir, elle lui parla de Lady:

_ ... et Jadis, mes parents l’ont surnommé la belle Lady au cœur pur.
Ils l’idolâtraient par ses bonnes manières de bonté et de gratitude.

Puis elle attendit impatiemment le retour de sa belle sœur, La longue conversation fort intéréssante avec le messire, l’a complètement assécher le palet.

Quoi de plus beau dans la vie que du vin, une gentille dame et des chansons? Crincrin était sur de son coup, il lui suffisait de chanter ces paroles et de suite, elles s'ancraient dans la mémoire de celui ou celle qui les avaient entendues. Il en aurait d'autre à chanter plus tard si l'ensemble de la ville était aussi bon public que Lady.
Une dame arriva. Le musicien salua la nouvelle arrivante. Visiblement, les deux dames se connaissaient
Il pensa à voix haute,amusé:

Décidément, cette ville recèle plein de choses agréables. Çà ne fait pas une journée que je suis ici et déja le troisième joli minois qui m'apparait.
Vous semblez venir de loin, Madame, seriez vous une grande voyageuse? Du moins, j'espère que vous n'ayez pas connu les mêmes mésaventures que moi Il lui montre la bosse sur le haut de sa caboche.
Mais, pardon je manque à mes devoir de bienséance. Je me nomme Crincrin... Du moins depuis que je suis arrivé ici. Avant? Disons que ce coup sur la tête me l'aura fait oublier.

La conversation fit que ni l'un ni l'autre ne virent le temps passer. Crincrin s'excusa, auprès de la belle voyageuse, de devoir prendre congé.

Madame j'ai eu grand plaisir à deviser avec vous. Si vous restez là quelques jours, sans doutes nous recroiserons nous, et j'aurais grande joie à reprendre notre conversation.

Il s'inclina pour saluer la dame
Il s'étonna lui même du langage qu'il avait employé et se dit:

Ben mon gaillard! Ce coup de gourdin t'aurait-il mis les idées en place? Même pas un juron de charretier de la soirée!

Crincrin prit la clé que lui avait donnée Lady et rejoint la chambre désignée.
La chambre violette avait effectivement beaucoup de charme, c'est ce que put constater Crincrin une fois qu'il eut pris possession des lieux. Un vrai lit avec des vrais draps, depuis combien de temps n'avait-il pas allongé son corps dedans? Le foin des granges était plutôt son quotidien. Il prit le temps de se laver regrettant toutefois de ne plus avoir de quoi se changer, les gredins lui avait même chapardé son maigre trousseau.
Bah! faisons contre mauvaise fortune, bon cœur! Si celui qui enfilera mes culottes reçoit autant de coups de pied derrière que moi, c'est lui qui est à plaindre. Songea-t-il.

Il ne put se résoudre à se coucher maintenant et redescendit vers la salle à manger. Mais à peine à la moitié de l'escalier, une fabuleuse odeur de viande rissolée et d'oignons roussis vint lui chatouiller les narines. Effet immédiat, il se mit à saliver d'envie. Quelques marches plus bas, il entendit:

__ mais je vous aime d'ailleurs
vous êtes mes complices
indispensables en cuisine !
chipie !
mes oignons sont vexés , tant pis ...
ils seront quand même gratinés ...

j'espère ami que vous aimez les oignons?

Cela fit sourire le vagabond qui s'approcha de la porte de la cuisine. Il toussota pour éviter de faire sursauter la cuisinière et, ensuite ajouta:

Aurais-je de la concurrence? Madame, si vous êtes aussi fin cordon bleu que votre voix est fine, les grosses têtes enperruquées de la région vont bientôt envahir cette auberge. Il me plairait bien de les devancer pour déguster ce fricot!

le son de la voix de Crincrin fit sortir lady de sa rêverie devant la friture de ses oignons .

Sa belle soeur évangélina discutailler et avait pris ses aises , tout aller pour le mieux et lady pensait aussi qu' un salon de musique serait bien dans cette auberge , pourquoi pas ? comme disait Crincrin l'ambiance en serait fort chaleureuse .
toujours dans ses réflexions devant son poêlon elle se dit aussi .

__ tient si je rencontre des saltimbanques je vais les invités ici !

concurrence Crincrin ! je crois pas , vous avez les doigts , la voix bien plus habiles que moi , je sais pas jouer d'un instrument .je n'aie point appris cet art , mais j'ai l'oreille musicale un tout petit peu , et puis chanter c'est bon pour la santé !

lady riait de bon coeur et continuer de parler ,tout en remuant ses oignons et versé le bon jus sur le jambon .

voilà nous pouvons déguster ce fricot avant que les gens poudrées fardées et perruqués ne viennent ici !




et lady déposa sur la table son plat accompagné d"un sourire ,et d'un soupir de soulagement .
__ mangez de bon appétit !

Crincrin ne se le fit pas dire deux fois. Son estomac aura bientôt fini d'imiter le bruit des torrents de montagne.
Il se mit à table et souhaitant également un bon appétit aux autres convives.
Il prenait à peine le temps de vider sa bouche pour émettre des Hummm! des Succulent! des Délicieux!
Bientôt, son assiette fut vidée. Reposant son dos sur le dossier de la chaise et se tapa fort sur le ventre. Il ajouta, à l'intention de la cuisinière:

Fichtre Dieu! Çà fait bien longtemps que je n'avais si bien manger. Si vous étiez cuisinière sur une galère, je me ferais voleur pour y être enchainé! Au moins, Monsieur votre mari a une très bonne raison d'accélérer le pas à l'heure du dîner. Quel homme heureux doit-il être! Madame grand merci pour ce repas

Tiens! Encore une petite chanson pour vous remercier

Soyez bénie, Dame de la cuisine
Nous vous devons de grands bonheurs
Et si un jour, l'amour me taquine
Un cordon bleu aura mon cœur

soutenant le regarde de Crincrin lady rit et lui répondit

__ je sais pas si je serais une excellente cuisinière au galère , vous êtes amusant Crincrin !
remarquez faire cuire de la poiscaille a longueur de journée ! ça donne des idées de recette ,
et puis mon Mari c'est vrai qu'il ne s'en plaint pas de ma cuisine , il devient gras comme un cochon

lady assise a la tablé se servait une liqueur de prune et a ses hôtes également elle soupira d'aise .

Crincrin faisait des trémolo avec sa voix et se mit à chanter .elle écouta sa chansonnette en riant doucement .

__ohh de votre chansonnette j'en suis grandement remercier , c'est fort jolie !
je vous souhaite un petit et tout mignon cordon bleu ! qui vous tricotera des chaussettes , pour le grand froid qui arrive

dehors le crépuscule arrivait , il était tant d'allumer les chandelles et de rejeter une bûche dans la cheminée ,et converser de la veillée .

Les bûches flambées joyeusement ,en crépitants dans l "âtre .

Lady assise sur un gros coussin de peaux de martres commence a raconter histoire , en grignotant des galettes de miel .

Il y avait une fois un valet , dans une de ces grosses fermes du Cantal où les vaches vont par dizaines ,
il y avait une fois un valet qui était à peu près fiancé .

il allait voir sa belle à la veillée , et pour y aller il prenait la lanterne .

Donc il usait de la chandelle .
En une heure , il s'en use haut comme un gros sou sur sa tranche .

Le fermier y trouve a redire .

__ De mon temps milladious !! nous n'avions pas besoin de lumière , pour aller voir les filles , s'il n'y faisait pas clair , tant pis ! nous trouvions le chemin quand même , le chemin et la fille au bout !! ...Hein valet ?
est-ce que moi , je n'ai pas déniché la maîtresse , et sans décrocher une lanterne ?

et le valet lui répondit ...

___ oui ! oui ! maître dit le valet , mais justement vous l'aviez décrochée sans lanterne , la maîtresse , et maintenant , ça se voit en plein jour ...

lady qui buvait sa petite liqueur du soir , sourit et repris .

__ cher amis j'espère que cette petite histoire vous as amuser !!...

Crincrin éclata de rire en entendant l'histoire de Lady.

Il est vrai que quelquefois, à la lumière, on a de drôles de surprises. Mais dites moi, vous êtes une fameuse conteuse, vous aussi!

La flambée, dans l'âtre, était propice à une veillée. Comme il était encore tôt, Crincrin proposa un conte qu'il avait glané sur le chemin du royaume.

Si vous le voulez bien, je connais une légende sur un bûcheron. Laissez moi vous la conter.

Il était une fois, dans un village reculé, un jeune mais pauvre bûcheron qui tous les jours allait tailler du bois dans la forêt. Le travail y était dur et éreintant mais permettait au moins, d’avoir la table garnie tous les jours. Cependant, le bûcheron n’aimait pas manier la hache; trop fatiguant.
Un jour, alors qu’il allait abattre un gros chêne en maugréant:
"Chienne de vie, fichu métier que celui de bûcheron...
Il fut interrompue par une grosse voix qui semblait venir du fond de la forêt.
Et bien! Et bien! Que veux tu faire d’autre, mon jeune ami ?"
C’était le gros chêne qui parlait.
D’abord interloqué, le bûcheron répondit:
"Ce travail n’est pas bien pour moi et il ne rapporte pas assez. Je veux faire quelque chose de plus grand, quelque chose de plus fort. Mais que pourrait tu y faire, toi?
_Si je ne peux bouger, je parle et je peux exaucer les vœux car je suis “l’Esprit de la forêt “

Notre jeune bûcheron resta un long moment interloqué jusqu’à ce que passe un riche marchand vêtu de fort belle manière.

"Voilà! c’est ce que je voudrais devenir; marchand riche et bien habillé!
_Et bien soit! "

Et le bûcheron se retrouva vêtu d’un manteaul de satin brodé d’or. A son côté, pendait une bourse bien rebondie d’écus. Il suivit d’un peu loin l’autre personnage quand, soudain, une bande de bandits de grand chemin attaqua le premier marchand et le détroussa de ses biens et de ses beaux habits.
Voyant le pauvre homme nu comme un vers, le bûcheron prit peur et fit demi tour pour s’en retourner voir le gros chêne:
"Eh gros chêne! J’ai vu qu’un bandit est plus fort qu’un marchand! C’est donc ce que je veux être!
_Et bien soit répondit l’Esprit de la forêt!"

Et notre bûcheron se trouva grimé en bandit de grand chemin et rejoignit la bande qui avait attaqué le marchand. Il allait faire son premier coup quand soudain, la maréchaussée attrapa le chef des bandits et le roua de coup à l’aide de bâton de coudrier. Notre nouveau voleur se sauva et s’en retourna auprès du gros chêne.

"Oh! Esprit de la forêt!
_Quoi, encore?
J’ai vu que le bâton de coudrier était plus fort que le plus fort des bandits! Je veux donc devenir bois!
_Et bien soit!"

Et notre jeune homme se retrouva planté à deux pas du gros chêne. Sa vie d’arbre s’écoulait plutôt tranquillement quand un jour il sentit une grande douleur dans le bas de son tronc.
C’était un bûcheron qui venait de planter sa hache.

"Esprit de la forêt cria-t-il au grand chêne. Quelqu’un est plus puissant que mon tronc! Je veux donc devenir comme lui!"

Et notre homme se retrouva à nouveau bûcheron et en fut très heureux de l’être.

Ah, l'ami, votre conte dit vrai: Le sage sait que l'herbe du jardin d'à côté semble plus toujours plus verte, mais que ce n'est qu'illusion.

Gaspar était entré pendant le discours du conteur, et l'auditoire captivé n'avait qu'ouï que les mots, pas les bruits. Le bourru chercha des yeux l'aubergiste, mais ne vit personne affairé aux cuisines, ou entre les tables.

Le bonsoir, aimable assemblée!

Il salua, doigts au front en une parodie de salut militaire, et s'affala à la première table venue. Funeste se coucha aussitôt à ses pieds, habitué aux escales de son maître en ces lieux publics. L'usage permettait aux chiens de vivre entre les tables, rognant les os jetés par les mangeurs rassasiés. Cependant, Gaspar avait pour habitude de demander la permission pour son chien à l'aubergiste. Quand aubergiste il y avait.

les ombres de la nuit s'était glisser lentement sur les bûches qui se consumées .

lady vint applaudir le conte de Crincrin , car il lui plaisait bien .

__ au moins redevenue bûcheron il pourra observer tout son temps la cime des arbres !


et les yeux de lady se portèrent sur l'homme qui rentrer , et surtout sur le molosse qui l'accompagner .

elle avait une sainte horreur des chiens , des loups , enfin toutes les bêtes qui hurler japper , et leurs crocs surtout la terrorisés , quand sur la route elle en croiser un ...

lady se leva de son coussin et d'un pas lent vint l'accueillir , en se méfiant de son chien .

___ Bonsoir Monsieur ! bienvenue chez moi !
j'espère que votre chien ! serra calme , il a l'air bien féroce ! et il a de drôle de yeux ,
mon dieu pourvue qu'il ne croisse pas ma chatte " Pimprenelle "!!!

Crincrin était en train de narrer son histoire quand un homme pénétra dans l'auberge. Celui ci semblait en avoir bien saisit le sens. Le violoniste s'inclina pour saluer le nouvel arrivant

Bonsoir mon bon Monsieur! Vous semblez avoir quelques connaissances en matière de couleur d'herbe.
Seriez vous un voyageur? Oh, ce n'est pas un reproche, je l'étais aussi il y a peu de temps.
Disons qu'une mauvaise rencontre m'a contraint à resté un peu ici. Et vous savez, si l'herbe est aussi verte qu'ailleurs, les gens qui la fauchent ici, y sont fort avenants. je vous souhaite de le constater par vous même si vous restez dans cette bonne ville de Treilles.

Le bourru avait écouté la dame, l'aubergiste sans doute, et le conteur, sans piper. Il avait de l'éducation, il ne coupait pas la parole. Enfin, surtout, il n'était pas grand causeur. Mais des fois, il le fallait bien. Comme là.

M'dame, merci ben! Vous faites pas d'mouron pour Funeste, l'est doux comme un agneau. C'est pas vraiment sa faute si not' créateur l'a fabriqué comme ça, gros et imposant. J'suis ben sur qu'il aurait pas détesté être un chat, lui aussi. Tout juste si y ronronne pas quand on y gratte les oreilles! ! Y rechigne pas à défendre son maitre si j'suis en danger, mais pour sur, vot Primprenelle pourra faire de lui son souffre-douleur, il lui dira jamais rien.

Tout en parlant, il s'était penché pour flatter l'épaule massive du mâtin, qui lui retourna un regard amorphe, mais éperdu d'adoration. Puis Gaspar se tourna vers le conteur.

Mon brave, pour sur que je voyage! Je cherche le soleil, pour la bonne humeur de mes vieux os! Vous faites ben d'me dire qu'on est à Treilles, le planton des portes de la ville a r'fusé d'me l'dire! Pour les gens d'ici, on verra ben.. M'dame, j'vous serais ben obligé d'me servir une assiette d'ragout, mais bien chaude si c'est pas trop d'mander. Je bouffe froid depuis des jours! Mais vot ration la moins chère, sans vous déranger, m'dame..

Enfin, quand il avait bouffé. Sa bourse était aussi vide que le regard de Funeste, et se payer un repas à l'auberge était inconsidéré. Il lui restait quelques sous de sa dernière solde, si peu. Oui, il était presque miséreux, il lui faudrait trouver un emploi au plus vite. En attendant, il mourait de faim!

Tout en souriant ,et attrapant le ragout des oignons ,aux doux lardons , lady vit arriver Pimprenelle sa chatte ,qui s'allongea de tout son long pas très loin du chien de l'homme , qui remuait faiblement sa queue , couchée de tout son long , la mâchoire à plat sur le plancher .
lady les regardait faire connaissance , et les moustaches d'argent de Pimprenelle disait bien que ici , c'était son territoire.

aux dires de l'homme lady se sentit rassuré ,elle lui servit le ragout, dans une belle assiette de faïence dessiner de ses mains , et lui dit aimablement .

___ je crois bien qu'il n'y aura aucun souffre douleur , regardez -les ils se sont adopter !
aller l'ami ! servez vous a volonté de ce ragout , et prenez aussi de mes figues elles sont du jardin ! j'ai un énorme figuier , qui donne ses fruits a chair roses et blanches , au bon gout de miel !

Et buvez donc cette bière elle vient du couvent ! j'espère que vous n'avez rien contre les bonnes sœurs , car ma foi elles font de la très bonne bière !

lady lui servit un pichet de bière de l'abbaye des Trois chemin de Pétronille et reposa son regard sur cet homme un bourru ...

Bonne appétit mon bon monsieur! Dit Crincrin au voyageur qui s'était attablé
Votre...Notre histoire me rappelle une chansonnette que j'avais composé un soir de nostalgie. Si vous permettez...

Il commença par un air de violon assez rythmé qui allait tranché avec la tristesse des paroles.

Je vais, vagabond, tout autour de la terre
J'ai dans ma besace, mon lot de misère
Et je marche les pieds nus, le long des chemins.
Je chante dans la rue pour un bout de pain.
Les enfants des villes me jettent des cailloux.
On me r'pousse au loin à cause des poux.
La maréchaussée me traite de gredin
Et me pendrait bien comme un malandrin.

Une Dame du monde voulait bien m'aider
Mais seulement une fois que j'me s'rais lavé
M'aurait fait avalé, si j'avais cédé
Des règles et des lois, des « Monsieur l'curé »
« Bien dommage, Madame, mais je dois filé »
J'suis parti sans tarder par l'premier sentier
J'ai toutes les étoiles pour ciel de lit
Sauf bien sur quand viennent le vent et la pluie

Si vous retrouver un jour, tout là bas vers la mer
Le champ de mon père, la maison de ma mère
Dites pas qu'vous m'avez vu, çà leur f'rait de la peine
Ils me croient sur la mer à chasser la baleine
Qu'un jour je rentrerai, retrouver le port
Une belle à mon bras et des coffres d'or.
Mais je vais, vagabond, tout autour de la terre
J'ai dans ma besace, mon lot de misère

Oh! Pardon! Je vous importune avec ma complainte. je vous laisse manger en paix. Et la qualité de cette nourriture mérite aussi le silence.

Killyan poussa la porte de l'auberge , il avait perçu une agréable odeur et son estomac lui rappela qu'il n'avait pas mangé depuis son arrivée.Il retira son manteau et inspecta la salle commune , qui était d'une tenue irréprochable.
Il s'avança jusqu'au comptoir et posant son manteau sur son bras

-Le Bonjour noble assemblée

lady s'était assoupis devant le feu de l'âtre , les contes , les chansonnettes de Crincrin , lui revenaient en mémoire .Pimprenelle , et le chien funeste de son nom , comme le nommer Monsieur Gaspar semblaient s'être apprivoiser ,et la soirée avaient passées à toute vitesse .


se frottant ses paupières lourdes de sommeil , lady dévisagea l'homme qui rentrer et se levant elle le salua aimablement .


___ Ceux qui passe cette porte ! Monsieur seront très heureux dans ce lieu !
je vous salue Monsieur !

lady plongea son regard aimable dans les yeux ténébreux de l'homme qui venait de rentrer .

Une dame près de l'âtre vint l'accueillir , il s'inclina légèrement

-Madame , je suis ravi de cet accueil , j'espère ne pas vous avoir réveillé , il est fort tard j'en conviens, mais quand l'estomac réclame pitance , il est mieux de se plier à son bon vouloir.

Se taisant un instant

-Que nous proposez-vous de savoureux et ravigotant à moi et mon estomac?


Il lui fit un sourire désarmant