L'auberge des Voyageurs .

Brandissant un gros bouquet, Aliziane entra en trombe dans l'auberge, suivie par sa meute aboyant et miaulant dans une belle cacophonie

- Ladyyyyyyyyy, voilà un joli bouquet pour une jolie dame à savoir... toi !! C'est Eglantine qui l'a composé spécialement ! Tadam.... elle lui tendit les fleurs, tentant de reprendre son souffle



Puis elle pensa à regarder autour d'elle et vit une véritable troupe de marins braillards et buveurs et se demanda si elle pourrait se transformer en souris et filer se cacher dans quelque trou !! Au lieu de ça elle rougit, se racla nerveusement la gorge et regarda ses pieds en leur ordonnant mentalement de se bouger !

Lady qui calculer et recalculer dans sa tête la somme qu'elle allait proposer pour l'affaire sursauta quand la voix d' Aliziane envahie l'auberge .

a la vue du bouquet de violette lady en fut très touchée elle fit glisser sa chatte Pimprenelle de la table qui se mit à râler et a cracher tout se qu'elle pouvait en montrant son mécontentement , elle ne pourrait pas gouter au pâté de lièvres .

GRASSSSMAOIUUUUUUUUUU....maiouuuuuuuu....


ohh quel bouquet merveilleux cette Eglantine est épatante elle as des mains de fées pour composé des bouquets ! je trouve cette femme rigolote !sa compagnie me plait bien !

je te remercie Aliziane j'apprécie beaucoup ses belles violettes , cela me rappelle mon enfance !
bigre que ce temps est loin !
cette chatte a très mauvais caractère ! entre les chiens et les chats ça va mal finir !

lady toute contente déposa le jolie bouquet près de la pipe en bois qui trônait sur la grande table et elle fit un petit clin d'œil a Aliziane .

Quelques lunes plus tard lady était entrain de faire un rangement méticuleux, elle avait trier sa vaisselle ébréché n jetait de tas de vieilles choses , elle avait recousu des coussins déchirées par les chiens , et elle avait mis sur sa grande table de bois de cèdre le bouquet qu'elle avait acheter chez Eglantine





Et pendant que ses belles fleurs se contaient fleurettes se câlinant de leurs pétales , lady était partis chercher dans sa boutiques des épices , du bon tabac , et des fèves de cacao , car elle voulait faire un cake .

Les dimanches étaient calmes a l'auberge , dans les chambres tout le monde dormaient et de sa cuisine lady en préparent son gâteau entendaient les ronflements sonores de tout les occupants .


et c'est devant sa grande cheminée qu'elle se mit a chantonner tout en préparent son cake .

elle l'appeler le Cake d'Amour ...


prenant les ustensiles et les ingrédients ,elle se mit a chanter la préparation de son cake d'amour .


préparer... préparer... votre pâte
dans une jatte plate
et sans plus de discours
allumer votre four
prenez de la farine
versez dans la terrine
4 mains bien peser !!!
autour d'un puits creuser
choisissez 4 œufs frais ...bien frais!!!
qu'ils soit du matin frais
car a plus de 20 jours !!!
un poussin .. sort toujours...oui! oui !

un bol entier de lait
bien crémeux sil vous plait
de sucre parsemé
et vous amalgamer
une main de beurre fin
un soufflé de levain
une larme de miel
et un soupçon de sel

il est temps à présent
tandis que vous brasser
de glisser dans la pâte
pour votre fiancée
un souhait d'un amour !!
tandis que la pâte repose
laisser le plat de beurre
et laisser cuire une heure!! une bonne heure !


une fois terminé lady glissa son plat dans le four et elle attendit patiemment que son cake d'amour cuise avec douceur ...

Lady sursauta en entendant la voix de lillou derrière elle , elle lâcha la louche qu'elle tenait et celle ci tomba sur le plancher en faisant de tout les diables .

lady se baissa et ramassant sa louche regarda lillou son espiègle filleule .

t'avais pas vue lillou rentrée tu ma fait peur !
je vais bien ma lillou , tu vois je viens de terminer un gâteau ! je les appeler le cake d'amour !
aller prend donc un siège et sers toi une part ,de mon cake , et puis ...raconte moi !
as tu dépensé tout tes sous au casino ?

lady qui trancher son cake minutieusement regarder lillou en lui souriant et pas loin de la table Pimprenelle avait les yeux rivées sur tout les gestes que sa maitresse faisait .

tout le monde vaquer a ses occupations , lady elle était aller chercher un petit sapin , et elle s'était empresser de la décorer la venue de Noël s'annonçait et elle attendait du monde pour fêter cet évènement chaleureux .

c'est en compagnie de sa chatte pimprenelle qui s'amuser a faire rouler de ses pattes et de sa soyeuse queue les boules de verre , les guirlandes de fleurs , les étoiles en papier de soie , confectionner de ses doigts .

et puis elle avait brodée sur des carrés de lin des petits personnages , cela représentait un bouffon et son roi .lady contemplait son travail et chantonner .

__ vive le vent !! vive le vent d'hiver !!! vive le vent !!!

La cheminée dégager une douce chaleur , et tout en décorant sa grande table ,car bientôt on aller fêter la nativité , lady disposer ses sets de table , elle avait broder des guirlandes de houx et ma foi cela mettait en valeur ses assiettes de faïences , peintes de chaudes couleurs .

et c'est en jetant un oeil vers les fenêtres ou des petits moineaux tout frissonnants sous les bourrasques de vent elle se mit à chanter une chanson


Un moineau
Sur ton dos
Ç a picote, ça picote, ça picote ton chapeau
Ç a picote, ça picote, ça picote ton chapeau !
Un ramier
Sur ton nez
Ç a pinçote, ça pinçote, ça pinçote ton bonnet
Ç a pinçote, ça pinçote, ça pinçote ton bonnet !
Une mouette
Sur ta tête
Ç a dépiaute, ça dépiaute,ça dépiaute ta casquette
Ç a dépiaute, ça dépiaute, ça dépiaute ta casquette !
Un coucou
Sur ton cou
Ç a bécote, ça bécote, ça bécote tes deux joues
Ç a bécote, ça bécote, ça bécote tes deux joues !

lady fut touché des fleurs qu'elle recevait de sa filleule , elle les mis dans un vase et elle fit une bise sur les deux joues rebondies de Lillou .

__ merci pour tes souhait ma filleule , tes fleurs sont très belles , tiens regarde , j'ai mis pleins de joujoux au pied du sapin !
et puis connait tu ce conte ? je vois a ta mimique que non !
alors écoute !!!


Il était une fois ... on jouait on s'arrête
tout les joujoux lâchés quittent la main distraite ,
on s'assoit , bouche bée en faisant des yeux ronds ,
Grand mère qui tricote à petits gestes prompts ,
d'une petite voix commence son ramage ,
l'on reste à l'ouïe , sage comme une image
le conte qu'elle dit , certes on le connaissait
C'est le Chaperon rouge , ou le petit poucet ,
La Belle au bois dormant , le Chat botté , Peau d'Âne ,
Cendrillon les souhaits , Barbe bleue et soeur Anne ,
et Riquet à la houppe , et bien d'autres encor
Certe , on en sait par l'histoire , le décor
les répliques , mais comme on aime les entendre ,
aux chevrotements doux , monotonement tendre
de grand mère qui conte en tricotant son bas ,
et semble quelque fée , elle aussi de là-bas !
sois même à ce là-bas , comme on y va , sincère !
quand c'est le loup qui parle , ou bien l'ogre , on se serre
l'un contre l'autre on voit leurs yeux rouges ardents
le trou blanc qu'ouvrent dans la nuit leurs grandes dents .

Pauvre Chaperon rouge , avec son pot de beuure !
heureux Petit poucet lui ! sa chance est meilleure
mais il l'a joliment méritée en effet
et s'il coupe le cou de l'ogre c'est bien fait !!!

voilà j'ai terminée !!!

Il poussa la porte , refermant bien vite la porte derrière lui , pour empêcher les frimas de l'hiver d'y entrer. Il posa ses yeux d'ambres sur l'a maigre assemblée. l'ombre de son feutre manger la moitié de son visage.

Il resta sur le pas de la porte , le temps que son regard s'habitue à la clarté des lampes.

L'auberge était comme engourdie par l'hiver et les jours de fêtes qui avaient précédé son arrivée, l'année tirait sur sa fin. Il avança dans la salle et se dirigea vers le comptoir.

Il pris place à côté de deux ivrognes qui refaisaient le monde et râlaient sur la misère du monde. Le temps avait passé depuis sa dernière venue en ce lieu. Il retira son feutre et ouvrit son manteau.
Il regarda son portrait dans le miroir qui lui faisait face, il remarqua ses traits tirés, ses joues et son menton bleuissait sous sa barbe , il avait un l'air d'un cadavre ou d'un mourant..Mais la vie ne lui avait pas réservé des bons temps.

Il était perdu dans ses pensées. Une voix musicale le sortit de sa torpeur introspective. Cette voix lui posait une question, il se retourna vers la voix interrogative.

Elle sortait d'une jeune femme qui le détaillait sans vergogne de son regard , un frais minois faisait cadre à ses yeux, auréolé de long cheveux, tel une crinière cuivrée, lançant ses flammes.

Reprenant ses esprits et mettant de l'ordre dans les mots sortis de la bouche de l'apparition angélique,il s'inclina légèrement du haut du corps.

-Mademoiselle se sera avec une joie non dissimulée , que j'accepte de bonne grâce de me plier à votre offre de verrée. Je ne serai qu'un fat si je le refuserai,même un sot et un goujat si j'aurai l'impudence de refuser votre demande si joliment posée.

un sourire illumina son visage

-Je pense que si vous voulez , nous pourrions nous poser à une de ces tables qui nous fait un clin d'œil avenant et je doute que vous supportiez aussi sereinement que moi , le discours endiablé et de haute teneur de ses deux sieurs , un brin gaie de fêter , je ne sais quelques affaires joyeuses.
désignant de la main ses deux compagnons de comptoir.

-Messieurs, poursuivez , pour ma part j'ai une invitation qui demande tout mon esprit et la présence de ma personne

Il s'inclina à nouveau devant la demoiselle

-Je suis tout à vous , mademoiselle.

Son sourire féerique continuait de jaillir face à la voix enchanteur du messire.
Elle était envouté par la richesse de ces propos qui s'emplissaient d'une extrême courtoisie.

D'une adoucissante voix, elle lui répondit:

_ Eh bien, fuyons ces deux sieurs et installons nous à cette table où régnerons le silence.

Sur la tempo de la musique, Leurs pas s'avançaient mutuellement vers l'une des plus belle table.
Puis elle le regarda à nouveau et lui demanda:


_ Quel breuvage puis je vous offrir afin de vous satisfaire?

Il suivit la demoiselle, jusqu'à une table , non loin d'un violoneux qui poussait de son archet avec une certaine aisance, il en profita pour regarder la démarche chaloupée de la jeune femme, qui faisait la contre-mesure de la musique du violon.
Le chemin vers la table pris fin , une fois arrivé à destination.

La jeune femme prit place sur une des chaise et lui posa une question , ayant trait avec son désir de boisson.

-Ma foi , un vin d'Oc ,des Corbières ou du Minervois, je prendrai ce que l'hôtesse de ces lieux a en réserve dans sa cave

Il pris place en face d'elle, posant sa grande carcasse sur une des chaises. Il croisa ses longues jambes et posa son regard d'ambre sur la demoiselle.

Le regard ténébreux du brave homme l'enflamma qu'elle en demeura séduite.
A son tour, elle prit parole pour le récréer.

_ Messire, permettez moi de vous interrompre mais dans vos yeux chatoyant se révèlent votre capitale péché pour le vin alors si votre confiance m'accompagne.
Laissez moi vous faire déguster un délicieux breuvage millésimé, pur et rare, provenant de la côte du Rhône tel qu'un Châteaux Neuf du Pape.

Ce vin est d'un exquis monumental qui a été confectionné sur un sol d'argile rouge et cailloux d'origine Alpin, vous le retrouverez vibrant au soleil d'azur du climat méditerranéen.
Vieillit en fut de chêne, il adopte un aspect rouge éclatant.
Il possède un bouquet dominé par des odeurs de petits fruits rouges, de noyaux, d'anis et d'épice.
Sa robe est ample et majestueuse, c'est un vin capiteux principalement constitué de deux cépages ,le syrah et le grenache.

Celui ci est mon préféré car c'est un vin d'hiver ,rare et envoutant.
Un vin qui se déguste aisément délaissant un léger palpitement sur le palet

Voulez vous gouter ou préférez vous rester sur votre premier choix de départ?

Son sourire continua de rayonner en attente de sa réponse.

Il regarda la demoiselle avec un léger sourire accroché à ses lèvres , sourire qui était du à la petite diatribe sur le vin de son choix, une fois qu'elle eut fini.

-Mademoiselle ,je serai un parfait gougnafier et un sans esprit , si après votre acharnement à me convaincre du choix de vin que vous avez si élégamment dépeint, je vous formulait un refus. je vous fais le plus humblement confiance sur ce choix.

Pendant qu'elle passa commande , il prit le temps de retirer son manteau, qu'il posa avec soin sur une des chaises vacantes.

-Mon pardon , mademoiselle, je vous ai déjà côtoyé ou tout du moins croisé lors de ma prime venue, prenez moi en défaut si ma mémoire me joue des tours ?

Elle écouta le brave homme, clore son dernier vers.
Le temps qui se défila en sa gente compagnie, réssuscita progréssivement sa mémoire.
Elle le rejoignait dans ses vers

_ Messire, je vous rassure, votre mémoire ne joue guère des tours!
Votre visage m'était apparu fraichement familier dès que vous aviez pénétrer le seuil de l'entrée sous l'apparition de cet douce air musical.
Je dois vous avouer que le temps court à grande allure et jadis, votre soudaine absence m'avait fortement toucher à mon plus grand désarroi.
Maintes hypothèques se sont déroulé tour à tour au sein de mon esprit et de multitude point d'intérrogation se sont égarer dans l'obscurité.
Je me retrouve confronter à ce sortilège qui me hante.
Une réponse à tout cela, est entre vos mains et si je puis je me permettre, auriez vous l'aimabilité de me clarifier afin que ce combat ne cesse.

Kylian fut surpris par la teneur des propos de la demoiselle, mais il ne le montra point.

-Mademoiselle, je me confonds en excuses, si mon absence vous a porter préjudice et vous a conçu quelques tourments. Mais quelques revers de fortune et décès ont été le fait de mon départ précipité; ainsi que ma triste mine.

La regarde avec attention
-Sachez que vous en êtes point la cause, je vous demande de cesser de vous tourmenter.

Il suivit Lady jusqu'à l'auberge. Il ne se souvient pas du nom, du coup, il observe l'entrée, et surtout l'enseigne au dessus de la porte. Peut-être ne lui avait-elle pas dit. Cela pourra toujours être utile si jamais un soir il faut rentrer avec un coup dans le nez. De poing ou d'alcool. Il entre à la suite de la femme, observant la décoration.

"Dites-moi douce hôtesse, non pas que votre compagnie ne soit pas agréable, mais je suis ex-té-nué ! Si je pouvais au moins poser mes quelques affaires, j'en serais fort aise. Pourriez-vous me montrer votre chambre qui sera la mienne pour un temps ?"

beaucoup de monde était attablée , de loin lady reconnue sa filleule lillou , et sieur kylian .

elle était contente lady l'auberge était emplie de monde et tout le monde discuter joyeusement en trinquant a l'an nouveau .

levant un sourcil aux dires de Faust ... elle prit dans ses bras sa chatte Pimprenelle qui miauler comme une pauvre malheureuse , car elle avait était priver de caresse .


___ ma chambre Monsieur Faust !!il y ma chatte , mon tendre Snake !et c'est tout !

pour ce soir ! vous aller poser vos affaires dans la chambre au bateau ! cette chambre va vous aller à merveille !

lady soutena son regard en souriant .

" Oh ! Vous avez cru que je voulais séjourné dans vos appartements ! "

Il ne peut s'empêcher de sourire.

"Allons, quelle vilaine méprise, je parlais d'une de vos chambres, pas de celle dans laquelle vous passez vos nuits. Je ne me serais jamais permis ! "

Elle avait dit chambre au bateau. Il se demande ce qu'il peut bien y avoir dedans. Le plus simple est d'y aller séance tenante ! Il est presque capable de tirer la femme par les bras pour que la cadence passe au pas de course.

" Vous titillez ma curiosité ma chère, allons-y de ce pas, sans plus attendre ! Donnez-moi la direction que je vous pousse pour que nous allions plus vite ! "

un quart de secondes après lady fronçait ses sourcils .

___ ah! on s'est pas bien compris alors , je croyez que vous parliez de ma chambre , mon refuge a moi ! mon jardin secret , le sommeil me joue des tours !

alors il faut prendre l'escalier ! attention les planches craquent , et puis poussez pas hien ! je passe devant je vous montre la porte à ouvrir !

lady quitta la grande salle et s'engagea dans l'escalier en tenant la rampe , et dans ça main elle tenait la clé verte ...